Le Mans était à la recherche d’un poste 4 dans le but de terminer son recrutement.
(Crédit photo : Łukasz Capar)
Erman Kunter, nouveau coach du Mans, a trouvé le joueur qu’il lui fallait en la personne de Michal Ignerski qui apportera son expérience et sa qualité de jeu à sa nouvelle équipe. Il est réputé pour son shoot et ses lancers-francs. Le joueur connaît bien l’Europe puisqu’il y a passé la plus grande partie de sa carrière. Lors de la saison 2006/2007, il a joué à Séville où il est resté trois ans avant de partir à San Sebastian. Pendant la saison 2013/2014, il a joué pour deux équipes la Roma, en Italie, où il tournait à 9,8 points (52,9% à trois points), 2,3 rebonds et 1,5 passe décisive et Samara, en Russie, qui était qualifiée en EuroChallenge. Dans cette équipe, ses statistiques étaient 18,6 points (55,9% aux tirs), 4,8 rebonds et 1,4 passe décisive pour une évaluation de 15,1. Le coach manceau a donné son avis sur cette arrivée :
« Michal est tout sauf un inconnu dans le basket européen. L’équipe a besoin de ce genre de vétéran. Avec le temps, ce shooteur réputé, convaincant partout où il est passé, est presque devenu un 4-5. C’est une pièce importante dont j’attends beaucoup. Michal va ouvrir la raquette, offrir des opportunités, de l’espace à ses coéquipiers. J’ai eu de bons retours en termes humain et technique de la part des coachs dans les clubs où il a évolué. Suffisamment en tous cas pour justifier que l’on prenne la décision d’en faire la dernière pièce de notre puzzle. »
Le joueur s’est aussi déclaré heureux de son arrivée :
« C’est sans doute banal comme déclaration, mais je suis vraiment excité à l’idée de venir au Mans. Je connais la riche histoire du MSB et les ambitions d’un club qui lutte toujours pour rester au plus haut-niveau. De plus, en dépit de mon parcours assez riche, je suis très curieux de découvrir le championnat de France. Quelque part, à 34 ans, c’est une nouveauté qui me plaît. Je connais la réputation de la Pro A, une ligue homogène où toutes les équipes sont difficiles à jouer, une ligue dont les qualités athlétiques et la vitesse sont la marque de fabrique. Évidemment, et même si pour un joueur de ma taille j’ai souvent été qualifié de plutôt athlétique, ce n’est plus aujourd’hui mon atout principal. Pour autant, le basket reste le basket. Il y a plein de façons de faire sa place et de se distinguer. Je ne m’en fais pas pour ça… Le coach est réputé, le MSB l’est tout autant, mes coéquipiers sont de valeur et je m’inscris totalement dans le projet collectif qu’Erman Kunter m’a dépeint. »