Mardi matin, le conseil de prud’hommes de Limoges condamnait Panagiotis Giannakis à verser 50 000€ de dommages et intérêts et 10 000€ de frais de procédure : sommes inférieures à celles demandées par le club.
Après cette décision, Frédéric Forte s’exprime dans les colonnes du Populaire du Centre :
« Depuis le début, nous pensions être dans notre bon droit. Il est normal que les entraîneurs respectent leurs engagements au même titre que les clubs. C’est un soulagement car les sommes demandées auraient pu mettre en péril la survie du club. Ce n’est pas de l’argent que l’on gagne mais de l’argent que l’on n’a pas à payer. (sic) Le montant est presque anecdotique. »
L’avocate de l’entraîneur grec s’exprime aussi dans le même périodique :
« Il n’y a ni faute grave, ni préjudice. La preuve : ils ont gagné le titre de champion de France sur la formule mise en place par mon client ! Contrairement à ce qu’il prétend, Forte lui avait assuré par écrit qu’il pourrait jouer avec l’équipe nationale de France ou de Grèce et oralement avec n’importe quelle autre équipe. C’est même pour ça qu’il est venu à Limoges. Empêcher un entraîneur de club de coacher une équipe nationale, c’est du jamais vu ! Panagiotis Giannakis en veut énormément à Forte d’avoir monté cette stratégie contre lui. Son honneur est bafoué. Nous faisons appel, l’affaire sera jugée ailleurs qu’à Limoges, ce sera bien mieux. »
L’affaire n’est donc pas terminée puisque Panagiotis Giannakis veut aller en appel. Pourtant il devra payer la somme due au CSP avant de connaitre la décision de l’appel.