Cette finale a vu la meilleure équipe du monde l’emporter sur le meilleur joueur du monde et San Antonio a joué à un tel niveau que les joueurs ont dominé Miami dans tous les compartiments du jeu. Cette supériorité ne s’arrête pas là puisque avec cette finale San Antonio s’est emparé de nombreux records.
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L’excellence selon Popovich
Gregg Popovich est le seul coach de l’histoire à avoir remporté 2 titres (avec 3 autres entre-temps) à 15 ans d’intervalle. Une longévité et une capacité à rester au sommet de la ligue tout simplement incroyable.
La plus grosse différence de point sur une finale
San Antonio a gagné Miami 528 à 458 soit un différentiel de +70 points en cumulé pour 14 points d’écarts de moyenne par match !! C’est tout simplement le plus gros différentiel enregistré pour une finale NBA. Le précédent record appartenait aux Celtics de Boston qui, en 1965, avaient vaincu les Lakers avec un différentiel cumulé de +65 soit un écart de 12,6 points de moyenne par match.
Un jeu de passe à l’origine d’une adresse historique
A San Antonio, le collectif prime sur l’individu, et ça, Miami en a fait l’amère expérience. Avec des joueurs qui peuvent tous faire la dernière passe ou finir l’action par un panier à trois points, à mi-distance ou en pénétration, San Antonio a fini avec un cumul de 127 passes décisives en 5 matchs ce qui fait donc 25 passes décisives par match ! En face le Heat cumul 76 passes sur la série, soit le deuxième plus petit total devant les Knicks de New-York en 1999 (également face au Spurs …).
Ce jeu de passe a donc permis à San Antonio de mettre ses joueurs dans les meilleures dispositions possibles pour marquer. Ce n’est donc pas anodin s’ils ont un pourcentage de 52,76% aux shoots soit la meilleure réussite sur un finale NBA devant les Bulls de Jordan qui avaient shooté à 52,72% lors de leur premier titre en 1991.
Une mi-temps d’anthologie
C’est lors de la première mi-temps du match 3, alors que Miami reste sur une victoire sur le parquet texan, que San Antonio va faire parler la poudre. Ainsi lors des 24 premières minutes de ce game 3 les Spurs vont shooter à 75,8% de réussites (25/33) avec un 19/21 pour commencer le match ! Une adresse tout simplement incroyable ! Avec ces 75,8% de réussites, ils battent le record d’Orlando et leur 75% en finale 2009 face aux Lakers.
À la mi-temps, le score est de 71-50 et c’est la première fois depuis la finale de 1987 qu’une équipe score 70 points en une mi-temps.
Fort Alamo contrôle la raquette
Le temps où Chris Bosh gobait les rebonds semble bien loin … Pourtant il tournait à 10 rebonds par match de moyenne sur ses 4 dernières saisons à Toronto contre 6,6 cette année et 5,6 en play-offs … Trop peu pour permettre à Miami de s’imposer dans la raquette face à Duncan, Splitter et Diaw. Ainsi le Heat réalise le triste record du plus petit nombre de rebonds pris en finale sur une série de 5 matchs avec 161. Ce sont les Lakers qui détenaient ce record depuis les finales de 1991 avec 178 rebonds.
Une pluie de 3-pts
Sur la série, les Spurs auront inscrit 55 paniers à 3-pts soit une moyenne de 11 par match ce qui constitue un nouveau record ! C’est d’ailleurs le Heat qui détenait le précédent record avec 42 paniers à 3-pts inscrits lors des finales 2012.
Leonard MVP
En obtenant le titre de MVP des finales à 22 ans, Kawhi Leonard devient le deuxième plus jeune joueur de l’histoire à remporter ce trophée derrière Magic Johnson qui l’a remporté en 1980 et 1982, il était alors âgé de 20 et 22 ans !
Leonard mérite amplement ce trophée en ayant tourné à 24 points, 9 rebonds, 2 passes, 2 interceptions, 2 contres et avec un excellent 69% aux tirs et 54% à 3-pts !!
Duncan, machine à record
Tim Duncan a profité de ces play-offs pour inscrire un peu plus son nom dans l’histoire de la ligue. Il est ainsi devenu le recordman du nombre de double-double réalisé en play-offs, avec 158 ! La même soirée il dépasse Kareem Abdul-Jabbar au nombre de minutes disputées en play-offs avec 8902 minutes jouées … Une légende tout simplement.
Allen n’est pas passé loin
Ray Allen n’allongera pas sa liste de records concernant les paniers à 3-pts inscrits puisque son compteur est resté bloqué à 55 paniers derrière l’arc inscrits et que le record appartient à Robert Horry avec … 56 ! À un panier près ! Allen pourra toujours se consoler en se disant qu’il a encore amélioré son record du plus grand nombre de paniers à 3-pts inscrits de l’histoire en play-offs avec 385.