Strasbourg | 87 | 89 | Nancy |
21 – 22 | 45 – 41 | 63 – 63 | 87 – 89 |
Arbitres | Viator | Hosselet | Difallah |
(Crédit photo : Sébastien Meunier)
Nancy entame très bien le match en défendant très fort et en marquant trois paniers d’affilé. En plus, ils provoquent la faute de Banks. Quant à Strasbourg, l’équipe n’est pas du tout dans son match, les alsaciens ont vraiment du mal à marquer. Le score est de 6 à 15. Jérémy Leloup est le joueur le plus performant pour le moment. Lacombe met son premier panier (1/5) ce qui est un pourcentage très rare pour ce dernier. Après le premier quart-temps, le score est de 21 à 22. Il ne reflète pas la physionomie de la période qui a été menée très longtemps par les visiteurs. Les deux équipes reprennent le match comme au début, c’est à dire que les locaux n’arrivent pas à marquer sauf Abromaitis et Leloup. Strasbourg passe devant grâce à son numéro 10 alors que Nancy n’est plus assez agressif pour empêcher le jeu de passes. Les lorrains sont à 60% à trois points contre 40. C’est là qu’ils font la différence. Diot fait mal à la défense nancéienne. Jérémy Leloup est à 13 points avec six shoots. La série en cours est 10 – 2. C’est alors que Nancy rate des paniers qu’ils n’ont pas le droit de manquer. Les visiteurs ont pris 17 rebonds contre 13 pendant la première mi-temps. Le score à la pause est 45 – 41 grâce à un trois points de Thornton. Nancy refuse de jouer vite et ça ne les avantage pas. Harris fait le boulot en mettant des trois points mais il faut que ses coéquipiers prennent son relais pour ne pas trop l’user. Comme à son habitude, Campbell met un tir à très longue distance. Pour Nancy, Banks déjoue depuis la première période. Le pourcentage à trois points est de 67% pour les deux équipes. Leloup est le meilleur marqueur du match avec 17 points. Le score à la fin de la période est 63 à 63. Après un très beau système, Strasbourg marque. Comme quoi, le travail paye. Toupane redonne de l’air à Strasbourg avec six points de marqués. Quant à Andersen, lui aussi fait vraiment du mal à la défense nancéienne avec ses trois points. Les visiteurs ne donnent pas l’impression de défendre fort. Ils ont mis presque 45 points derrière la ligne de trois points. La fin de match est serrée car l’écart entre les deux équipes varient entre un et quatre points. Banks est essentiel dans le money time car il permet à Nancy d’exister en mettant sept points en deux minutes. Le score final est de 87 à 89. Voici les réactions récoltées par le site du journal L’équipe :
Vincent Collet, entraîneur de Strasbourg analyse :
«On est tué par une réussite à trois points lunaire de Nancy en deuxième mi-temps. J’ai rarement souvenir d’avoir vu une chose pareille. Et malgré tout, on avait la possibilité de gagner ce match exceptionnel. Cela fait plaisir même si c’est dur d’être du mauvais côté au final. Nous-mêmes sommes dans des réussites élevées. Chez nous, la dernière possession est moins bien négociée que je l’aurais voulu. C’est bien engagé pour Nancy mais il faut rebondir vite.»
Jérémy Leloup, ailier de Strasbourg, décortiquue:
«C’est dur de perdre comme ça. On a su les contester en première mi-temps mais en deuxième, ils sortent des gros tirs. C’est une défaite de quelques points mais ce n’est qu’un match. On va prendre notre revanche jeudi, on a n’a pas le temps de réfléchir c’est l’avantage des play-offs.»
Marcus Banks, meneur de jeu de Nancy, se félicite:
«Ce fut un combat de chiens. Mais on a combattu jusqu’au bout et c’est une victoire d’équipe. C’est moi ce soir mais cela pourrait être un autre la prochaine fois. J’espère juste que ce sera un joueur de mon équipe (sourires).»
Alain Weisz, entraîneur de Nancy se congratule :
«Cela aurait pu tourner de l’autre côté. Depuis deux matches, on a des meneurs de jeu prolifiques (30 points mardi), cela explique beaucoup de choses et cela change notre niveau. Les deux équipes ont connu des pourcentages de réussite d’équipes lituaniennes ou lettones (sourires)…Strasbourg nous a posé des problèmes en jouant avec quatre ou cinq joueurs extérieurs alors qu’on préfère jouer contre des pivots lourds. L’arrivée de leur pigiste O.D. Anosike jeudi pour le deuxième match va changer des choses car c’est une bête. Il a pris 25 rebonds sur un match en Italie cette saison. Ce sera le facteur inconnu.»
Quarts de finales | Demi-Finales | Finale | Champion |
Strasbourg 2 | Strasbourg | ||
Chalon-sur Saône 1 | |||
Nancy 2 | Nancy 1 | ||
Paris-Levalois 1 | |||
Limoges 2 | Limoges | ||
Villeurbanne 0 | |||
Le Mans 0 | Dijon 1 | ||
Dijon 2 |