Pascal Donnadieu est à la tête de la JSF Nanterre depuis 1987. A cette époque, le club est dans une petite division. Il arrive à la faire monter en Pro A en 2012 et à être champion à la fin de la saison.
Dimanche, Nanterre a remporté la coupe de France. Suite à cette victoire, Pascal Donnadieu revient sur le parcours de la JSF Nanterre depuis quelques années :
« Même si ce n’est pas comparable au titre de champion de l’année dernière, c’est très, très fort pour moi. C’est très important par rapport à l’histoire récente du club, par rapport à cette saison. Champion de France Pro B, Pro A, une Coupe de France, une finale de Coupe et de Leaders Cup… Ça fait quelques lignes au palmarès, ça fait toujours plaisir. Et puis, pour l’ensemble de notre œuvre depuis 2007 en Coupe (finaliste en 2007 et 2013, NDLR), je considère que c’est plutôt mérité. »
Certains joueurs du club vont quitter l’équipe entrainée par Pascal Donnadieu. Il a dit ce qu’il pensait d’eux :
« Ce groupe a bien travaillé tout au long de l’année et je voulais à tout prix qu’ils repartent avec un trophée donc, ce soir (dimanche), c’est avant tout leur récompense à eux. Après, on arrive en fin de cycle. Même s’il est possible qu’il y ait cinq, six joueurs qui restent l’année prochaine, il risque d’y avoir pas mal de départs. On a des joueurs qui vont être sollicités, on s’y prépare. Si Trent Meacham part dans un très gros club européen, ça serait extraordinaire, surtout quand on connaît son parcours (retraite sportive à la fin de la saison 2012 puis retour et titre de champion en 2013, NDLR). Et puis, je ne veux forcer personne à rester. Si un joueur considère que, pour sa carrière, il doit aller voir ailleurs en Europe, en France ou encore pour des raisons financières, je le comprendrais tout à fait. »
Le coach sait qu’avec cette dernière victoire, l’équipe qu’il entraine évolue désormais dans la cour des grands et s’est assurée une participation à l’Eurocup.
« Avec ce nouveau trophée, on garde une certaine cohérence dans notre parcours. On a gagné une certaine légitimité, on est un petit peu plus connu. Quand on parle aujourd’hui de Nanterre à certains joueurs évoluant en Europe, c’est plus facile. Même si notre budget sera sûrement en légère diminution puisqu’on ne jouera pas l’Euroleague l’année prochaine, ça ne sera pas une catastrophe. Il va falloir faire des coups, comme cette année. Et puis, grâce à cette victoire, on sera Européens l’année prochaine et ça nous aide aussi. »