Pro A : Pierre Vincent est soulagé après la qualification de l’ASVEL en playoffs

L’ASVEL a vécu une année difficile comme le prouve son classement (7ème). Mais l’essentiel est là…

Villeurbanne s’est, donc, qualifié à la dernière minute pour les playoffs. Pierre Vincent s’est d’ailleurs dit délivré par la qualification de son équipe. Toutefois, comme il l’a dit en conférence de presse, il conserve un regard critique sur le parcours de l’ASVEL :

« On va profiter du moment présent et savourer. Vous imaginez pas d’où on sort. C’est pour dire qu’on a commencé la saison avec beaucoup de pépins même si je vais pas revenir encore une fois sur ce qu’on aurait pu être et sur toutes les merdes qu’on a eu à gérer. Avec une équipe qui se délitait complètement après quatre défaites parce que c’était insupportable pour eux, une équipe qui n’était pas en place parce qu’elle n’était pas préparée avec un meneur de jeu qui ne savait où il allait. Enfin bon, il y avait beaucoup de chantier et dans ce contexte là c’est difficile. Et nous on a pas ramené de joueurs, on a pas changé de joueurs, on a juste travaillé dans le vestiaires, en dehors du vestiaires, sur le terrain pour juste progresser et faire confiance en ce qu’on est. C’est ce que je leur disais contre Limoges, ‘j’ai le sentiment d’être le seul à avoir confiance en vous’. A la mi-temps, on ne fait pas ce qu’on a à faire. On gère mal les ballons en transition, on leur donne la balle vite, on est pas apte, sur tous les postes à pouvoir prendre des risques. C’est difficile à assumer parfois pour des joueurs. Et ça c’est notre identité. Par contre, on a de l’énergie, on a du cœur, on a de l’intelligence, on a beaucoup de choses. Et parfois, il nous manque un peu un leader et j’ai l’impression que je suis le seul à croire en eux. C’est le discours que je leur ai tenu. De toute façon, on est là aujourd’hui et si on travaille, on va progresser et si on progresse, on va gagner. Il n’y a pas de raisons qu’on ne s’en sorte pas. Voilà, l’objectif était d’être dans les huit et aujourd’hui, on y est et on n’y aurait pu être mieux encore. L’important c’est juste d’y être. »