Reims, dernière sortie explosive ! Léon Tregor s’incline logiquement, Perpignan perd le Nord, Les Chartraines tout près de la victoire, les calaisiennes trop fortes pour les Yonnaises, Charnay la tête haute, Limoges finit sur une fausse note.
Il reste toutefois un dernier match à disputer dans ce championnat LF2 : le 3 Mai , Calais se déplace à Perpignan pour le compte de la 5e journée Aller.
REIMS – CFBB 85-58
PAU – LEON TREGOR 74-56
DUNKERQUE – PERPIGNAN 67-65
AIX – CHARTRES 65-64
LA ROCHE – CALAIS 75-86
LE HAVRE – CHARNAY 43-88
SIG – LIMOGES 69-54
Reims 85 – 58 Centre Fédéral
(17-14, 14-20, 34-4, 20-20)
L’Union : Pour sa dernière représentation en tant que technicien rémois, Guillaume Rassineux espérait bien terminer avec une victoire. Les Rémoises apparaissaient sereines et prenaient rapidement une légère avance, profitant de leur supériorité dans le secteur intérieur. Malgré une entrée de match assez poussive, le Centre Fédéral trouvait son rythme dans le deuxième quart et exploitait les erreurs marnaises pour lancer des contre-attaques, reprenant ainsi l’avantage juste avant la pause (31-34).
Au retour des vestiaires, le courage aiguisé par la frayeur de début de rencontre, le RBF changeait de visage. Les Rémoises, emmenées par le bras précis de Jomby (5/7 à 3pts en 18mn) , affichaient un taux de réussite remarquable et faisaient avorter toute tentative adverse. Le Centre Fédéral, sous pression, ne créait plus et souffrait en silence pendant que Reims tuait le match. Dans le quatrième quart le CFBB retrouvait des couleurs ainsi que le chemin du panier en créant et exploitant de bons intervalles. Mais la victoire ne pouvait échapper au RBF qui, par son intelligence du jeu et sa volonté, a offert à Guillaume Rassineux le plus doux des adieux. Guillaume RASSINEUX (Reims): «Ça se termine de la meilleure des façons. Moi je pars, certaines joueuses vont dans une autre direction, chacun tourne une page et chacun a participé ce soir. C’est vraiment une très belle victoire, avec engagement et folie.»
REIMS : Gorjeu 11, Pelissou 5, Poret 2, Korpivaara 3, Jomby 15, Cotereau 1, Lithard 13, Lesoudard 6, Davis 14, Badiane15
CFBB : Limousin 4, Milapie 8, Blatrie 16, Ba 9, Bakabadio 17, Cirgue 2, Bernet 2
http://resultats.ffbb.com/stats/200000002729134/200000005447803.pdf
Pau 74 – 56 Leon Tregor
(24-13, 18-13, 23-18, 9-12)
Les Finistériennes ne sont jamais parvenues à refaire leur retard.
Ouest France : Il n’y avait pas grand-chose à espérer pour les Finistériennes face à une équipe de l’Élan Béarnais Pau-Lacq-Orthez qui souhaitait confirmer sa qualification pour le final four d’accession en LFB et qui voulait à tout prix offrir la victoire à sa coach, Aurélie Lopez, qui après 25 ans de présence au club, vient d’annoncer qu’elle allait entraîner Reims la saison prochaine. Donc autant dire que les filles de Franck Simon n’avaient que très peu de chances de faire en résultat en Béarn face à un adversaire motivé pour les raisons que l’on sait dans sa salle.
Et tout commence mal pour les coéquipières d’Aude Kernevez qui encaissent un 9-0 dans les deux premières minutes de cette rencontre. Il faut un panier à trois points de cette dernière pour remettre les Bretonnes à flot, mais les Béarnaises restent sur le même rythme et ont déjà fait le trou dans le premier quart-temps avec 11 points d’avance. Des Béarnaises qui poursuivent sur le même rythme dans le second quart où LéonTrégor ne sait pas comment contrer la puissance de feu adverse, si bien qu’à la pause, le sort du match semble scellé en leur faveur.
Dès lors, les filles de Franck Simon ne parviennent toujours pas à trouver l’adresse qui leur fait défaut devant un adversaire toujours aussi déchaîné et qui compte 23 points d’avance à l’approche de la sirène du troisième quart (65-42, 29′). Plus grand-chose donc à espérer dans le dernier quart où Léon–Trégor s’offre le gain de la période et retrouve toutefois sa défense pour contenir les locales qui déroulent aussi leur jeu. Les Finistériennes s’inclinent donc logiquement face à un adversaire déjà en mode play-off dans un match où on retiendra toutefois la prestation individuelle d’Amélie Pochet avec 22 points à son actif pour une évaluation de 21.
PAU : Borde (8), Boykin (14), Gueye (13), Bosch), Dia (14), Bunel (6), Arfélis (15), Vidal (2).
LÉON–TRÉGOR : Kernevez (9), Miguel (1), Butard (12), Pochet (22), Gresnerova (8), Cloarec (2), Matanga (2).
http://resultats.ffbb.com/stats/200000002729134/200000005447799.pdf
Dunkerque 68 – 67 Perpignan
Dunkerque a joué sa dernière journée sur les parquets de ligue 2 hier soir, du moins si l’ordre sportif est respecté.
Les filles du DMBC sont les seules à avoir battu 2 fois Perpignan cette saison.
La Voix du Nord : On sait depuis la semaine dernière (lire notre édition de jeudi) que le président De Mathieu appelle de tous ses vœux la liquidation économique de l’adversaire perpignanais du jour, une liquidation qui réintégrerait Dunkerque en Ligue 2. On avait aussi en tête que même si la décision du tribunal de commerce s’avère positive, certains membres de l’équipe 1 jouaient probablement leur dernier match à Burnod. Alors, pour l’honneur, on avait hâte de voir les réponses apportées sur le terrain, d’autant que l’adversaire est coriace (actuellement troisième). Plus adroites sous les paniers, plus agressives en défense, les Dunkerquoises menèrent les débats jusqu’à la mi-temps (31-27). Michele Karr, très adroite (4/5 à 3 pts) dans le troisième quart-temps permit au DMBC de garder ses quatre longueurs d’avance. Perpignan serra la vis, plus oppressante poussant les Dunkerquoises dans ces derniers retranchements. Burnod pensait à cet incessant refrain, des Dunkerquoises combatives, mais défaites à l’arrivée. Mais c’était sans compter, un money time très bien géré par Sebastien Devos, et l’opportunisme d’Aurélie Durand au buzzer pour venir accrocher une belle victoire, une belle note finale. Le tout sous les yeux de Guillaume Florent, nouvel adjoint aux sports, qui a rappelé: «espérer que la fédération prenne en compte l’effort financier fait par le club. Le non-respect du budget revient à une concurrence déloyale sur les terrains. Le club mérite sa place en seconde division.»
DUNKERQUE : Bal (12), Durand cap.(4), Faurez (2), Karr (19), Pierre-Joseph (9), Ricart (8), Urien (5), Uro-Nilie (4), Viale (4)
PERPIGNAN : Ayissi (9), Benkada (12), Bertal (13), Constant (3), Dieng (5), Lo (23), Okou (9).
http://resultats.ffbb.com/stats/200000002729134/200000005447800.pdf
Pays d’Aix 65 – 64 Chartres
Après prolongation
(17-17, 12-18, 12-14, 19-11, 5-4)
Au terme d’une partie complètement folle, entre deux équipes, Aix et l’AB Chartres, assurées du maintien et très proches au classement, le promu n’a pas réussi à tirer son épingle du jeu après prolongation, (65-64).
La Provence : Menant au score durant les dix premières minutes, les Aixoises se faisaient rejoindre sur le buzzer (17-17). Dans le camp provençal, Shénita Landry, comme à l’accoutumée, permettaient à ses équipières de garder le cap. Par sa grinta et sa présence physique, Marie Rosche (14 pts, 9 rds), mettait les intérieures aixoises à rude épreuve. Les comptes restaient ainsi à l’équilibre, avant que Chartres ne prenne un petit ascendant au moment de rallier la buvette (29-35). Lequel allait s’accentuer après la pause, en faveur de l’Avenir Basket Chartres (33-41). Se heurtant à une défense bien regroupée, Aix recollait. Landry (29 pts, 39 d’évaluation), continuait de tenir l’équipe à bout de bras (40-44). Dans le dernier quart, le PABA reprenait la main dans une ambiance assourdissante (60-59). À 3 secondes de la fin, Rosalie Ciss ne mettait qu’un lancer-franc pour arracher la prolongation. À l’issue de laquelle, Aix s’imposait 5-4. Très ému, Damien Leroux ne pouvait rêver meilleur scénario pour sa dernière sur le banc aixois.
AIX : Adjutor (12), Dinga-Nbomi (11), Landry (29), Cuono (7), Barthelémy (2), Bousbaa (1), Dubois (1), M’Baye (2)
CHARTRES : Cis (3), Mendy (20), Lemaire (14), Rosché (14), Chéron (3), Gauthier (7), Bacconnier (1), Diarra (2)
http://resultats.ffbb.com/stats/200000002729134/200000005447801.pdf
La Roche 75 – 86 Calais
(16-24, 20-15, 9-25, 20-22)
Face à la meilleure équipe du championnat, les Yonnaises ont tenu 23 minutes, avant de perdre le fil du match dans le 3equart (9-25). Les Calaisiennes sont définitivement trop fortes cette saison.
Ouest France : le cinq yonnais qui débutait fort bien le match avec un 3 points de Kubatova, aussitôt imitée par Sissoko (3-3). Le match étant lancé… Alors que les Yonnaises étaient contraintes de forcer leurs tirs, Cibert et son collectif faisaient la course en tête (8-19, 8′). Emmanuel Body changea alors complètement son collectif avec les entrées de Bouzenna, Duval et Mukoko. Un choix payant puisque Diop et Tayeau portaient l’ensemble jusqu’à 16-24 (10′). Et pendant que Diop faisait jeu égal avec Clarke, Mukoko scorait aux lancer-francs.
Le coaching d’Emmanuel Body portait ses fruits et un 3 points de Kubatova permettait à La Roche de recoller (24-26, 15′). Un retour physique. Il restait à savoir combien de temps les Yonnaises allaient tenir, alors que Ouerghi et Diop étaient à trois fautes (32-37, 18′). Malgré tout, les Yonnaises tenaient et remportaient même le second quart (20-15) pour finir à trois points à la pause (36-39).
Au retour des vestiaires, Diop permettait à La Roche d’égaliser (41-41, 23′). Un espoir de courte durée pour les Yonnaises car les Calaisiennes sortaient leur « arme fatale : « La défense de zone, explique Emmanuel Body, le coach yonnais. Et c’est en début de deuxième mi-temps que le match a basculé… » Plus présentes physiquement, les Calaisiennes sont alors passées de 43-45 (25′) à 45-64 (30′), remportant allégrement le 3equart (9-25). « Nous avons pris très cher sur le jeu rapide de Calais qui avait en plus l’adresse, ce soir… »
Sur leur lancée, les Calaisiennes maintenaient l’écart « en déroulant leur basket », précisait Emmanuel Body. Au plus fort de leur domination, elles pointèrent même à +23 (61-84, 37′). « Physiquement, on était au-dessus, complétait Kévin Brohan, le coach nordiste. Dans le troisième quart, on court alors que nos adversaires n’arrivent plus à le faire.. Mentalement, on est fort cette saison. On doute rarement et une fois que l’on est lancé, on est difficile à arrêter… »Et Emmanuel Body de conclure: «Ce soir, on a été battu par plus fort que nous, par la meilleure équipe de la poule ».
Pas mieux.
LA ROCHE : Mukoko 14, Ouerghi 19, Fournier 4, Duval 8, Kubatova 15, Tayeau 8, Diop 7.
CALAIS : Fouasseau 22, Ahamada, Sissoko 9, Sbahi 7, Cibert 3, Bourgeois, Allen 4, Mbuyamba-Tshimanga 19, Clarke 30.
http://resultats.ffbb.com/stats/200000002729134/200000005447802.pdf
Le Havre 43 – 88 Charnay
(7-24, 16-18, 12-19, 8-27)
Condamnées à la relégation avant ce dernier match, les Charnaysiennes quittent la LF2 la tête haute sur un dernier coup d’éclat.
Le JSL : C’est une belle leçon de courage qu’a donné hier soir Charnay au Havre ! Volontaires, entreprenantes, collectives, adroites, les filles de Bilel Kheder ont été remarquables d’un bout à l’autre de ce match que les Havraises ont totalement loupé. Déjà en vacances ?
Est-ce possible d’entamer un match aussi mollement ? Est-ce possible d’avoir aussi peu d’amour propre ? De jouer avec aussi peu d’envie une ultime rencontre de la saison ? Non !
Car hier, à l’exception des trois premières minutes (5-5), Le Havre a sombré face à Charnay qui avait choisi de « mourir » en beauté et mettre toutes les chances de son côté pour conserver l’espoir d’un repêchage. Alors, si la machine fut un peu longue à se mettre en marche, Elodie Decker sonnait la charge avec un premier tir primé. Puis un second : 5-11 (6e). Et c’est un 0-17 qui suivait (5-22, 9e) avant que Caroline Misset casse enfin cette spirale infernale. Mais avec un 13 % de réussite, que pouvaient attendre d’autre les Normandes ? De faire jeu égal au mieux dans le second quart-temps. C’est ce qu’elles firent en étant enfin un peu plus présentes mais pas vraiment pressantes. Ce fut alors un concours à 3 points avec d’un côté Davorka Balic, Sarah Ousfar et Mélissa Mendes, et de l’autre Elodie Decker et Julie Legoupil, et si Le Havre s’améliorait, Charnay ne lâchait rien.
+19 au repos (23-42), les Mâconnaises jouaient sur un nuage et n’avaient nullement l’intention d’en descendre. Pour y parvenir, il aurait fallu que leurs hôtes sortent de leur léthargie. Ce qui ne fut jamais le cas. Guère possible donc de rivaliser avec des Mâconnaises qui en voulaient, qui se battaient, qui transformaient bien trop facilement tout ce qu’elles tentaient, en particulier au-delà de l’arc : 56 % de réussite à 3 points ! Leur dixième victoire était amplement méritée
LE HAVRE: Balic 7, Misset 2, Tomasevic 7, Fall 6, Ousfar 11, Mendes 10
CHARNAY: Lasnier 5, Aulnette 8, Belleville 9, Legoupil 16, Joret 9, Mornay 1, Rajecka 11, Bertal 16, Decker 13
http://resultats.ffbb.com/stats/200000002729134/200000005447805.pdf
(13-16, 31-14, 15-16, 10-8)
DNA : Le match démarre comme une guerre de tranchée. Un match de défense où l’adresse est en berne des deux côtés (1 point dans le premier quart pour l’habituelle machine à scorer, Schmitt, côté SIG). Les deux équipes se rendent coup pour coup et les Illkirchoises se maintiennent à flot par un shoot extérieur de Louise Dambach (8-8, 5e’). En face, Devaux est en feu (10 points) et fait le break avec un primé (13-16, 10e’). Toujours aussi dure en défense, la SIG bénéficie de fautes (six lancers francs pour Schmitt) qui vont lui permettre de reprendre la tête (20-18, 14e’). À la rue en défense, les Limougeaudes n’arrivent plus à contenir des locales rapides, qui combinent bien, ont retrouvé de l’adresse et se battent au rebond. Bouderra et Louise Dambach se chargent de faire enfler le score (44-27, 19e’) devant des visiteuses plombées par les fautes.
Même tarif à la reprise avec Bouderra, Louise Dambach et Schmitt en pleine lune de miel avec le panier. Tout le contraire de Limoges qui parvient pourtant à limiter la casse en fin de quart par Devaux et surtout Sinico (59-46, 30e’). Au début du dernier acte, un primé et une belle interception de Devaux permettent à Limoges de reprendre pied (59-51, 31e’). Frustrées, les visiteuses commettent d’énormes fautes et la rencontre vire au match de rugby. La tension reste forte et les Limougeaudes gardent ensuite mieux leur raquette. Mais, malgré tout, elles ne parviennent pas à rivaliser avec des Alsaciennes toujours aussi intraitables en défense, plus rapides qu’elles à la passe en attaque et plus adroites. Pfister en grande forme et Bouderra (19 points !) établissent le score final (69-54, 40e’).
«C’est extraordinaire ce que les filles ont fait. On s’est imposé en défense et on a réussi à faire passer le ballon sous le panier adverse. Tenir 40 minutes avec cette intensité et réussir à inscrire 69 points, c’est fantastique. C’est la victoire du centre de formation », peut exulter le coach illkirchois, Philippe Breitenbucher à la fin du match.
SIG: Pfister 8, Dambach L. 13, Kadila 6, Schmitt 23, Bouderra 19
LIMOGES : Recoura 14, Devaux 21, Pope 4, Sinico 15