Voici les résultats de la 25ème journée de LF2.
CHARNAY – SIG 76-57
CALAIS – REIMS 76-63
CHARTRES – LA ROCHE 65-70
PAU – AIX 68-61
LEON TREGOR – DUNKERQUE 65- 50
PERPIGNAN – LIMOGES 64-59
CFBB – LE HAVRE 80-82 (joué le 25/01/2014)
Victoire au goût amer pour Charnay, Reims n’a pas tenu, La Roche au bout du suspense, Le PABA s’incline avec les honneurs, Mission accomplie pour Leon, Perpignan écœure Limoges.
CHARNAY – SIG
Malgré son large succès face à Strasbourg (76-57), Charnay est désormais condamné à la 12e place, synonyme de relégation.
Jsl : En ne laissant aucune chance à Strasbourg, les Charnaysiennes auront été exactes à leur dernier rendez-vous à domicile de la saison, offrant une superbe victoire à près de 1000 supporters bouillonnants.
Et si Dasa Rajecka inscrivait les 4 premiers points du CBBS (4-2, 2e), c’est tout le collectif charnaysien qui se mettait en évidence. D’ailleurs, le gain 18-5 du premier quart-temps en disait déjà long sur les velléités offensives des Bourguignonnes. L’attaque alsacienne restait même silencieuse durant près de 7 minutes (10-5, 5epuis 21-7, 12e) face à la défense de fer des protégées de Bilel Kheder.
Si la SIG comblait une partie de son handicap grâce à son adresse à 3 pts (25-7, 13epuis 25-13, 15e), l’avance charnaysienne atteignait tout de même les 20 points (35-15, 19e) grâce à une détermination à toute épreuve, notamment au rebond (35-18, 20e). Au retour des vestiaires, les Charnaysiennes revenaient avec la même envie de – très – bien faire, Margot Léty s’offrant 7 points consécutifs pour son retour parmi l’équipe fanion (42-21, 23e). Et comme Géraldine Bertal n’était pas non plus maladroite dans la peinture, l’avance du CBBS atteignait les 24 unités (51-27, 25e) grâce à sa nette domination dans le secteur intérieur (42-21, 23e).
En découlait une logique réaction d’orgueil de la SIG qui signait un 0-7 (51-34, 28e) dans un premier temps pour faire finalement jeu égal 20-20 dans le 3etemps de jeu (55-38, 30e). Sur leur lancée, les Alsaciennes, enfin libérées, se redonnaient un peu d’espoir en effectuant une belle remontée grâce à leur pressing (59-48, 33e). Mais rien ni personne ne pouvait empêcher samedi soir le CBBS de s’imposer. Malgré cette superbe victoire 76-57, Charnay est assuré de terminer à la 12e place. Mais en étant premier relégable, le CBBS peut espérer être repêché par la FFBB. Un moindre mal car après une telle démonstration, les Panthères Roses méritent de continuer de rugir au second échelon national.
CHARNAY – SIG : 76-57 (18-5, 17-13, 20-20, 21-19
CHARNAY:Léty 20, Bertal 16, Belleville 11, Decker 9, Legoupil 8, Rajecka 8, Joret 4. 21 fautes personnelles.
SIG :Schmitt 22, Mauler 9, Bourdin 8, Voynet 8, L. Dambach 7, C. Dambach 2, Pfister 1.
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CALAIS – REIMS
Fraîchement assuré d’accéder à l’élite féminine la saison prochaine, le COB Calais a prolongé la fête en dominant nettement le RBF (76-63). Les locales on dû faire face à des Rémoises à l’ adresse insolente derrière la ligne des trois points en 1ère mi-temps avant de rendre les armes.
La Voix du Nord : Particulièrement adroites dans le premier quart temps, les Rémoises ont contrarié la machine calaisienne une mi-temps avant de laisser le leader prendre les commandes en milieu de troisième quart temps pour ne plus les lâcher. Déjà assurées de terminer la phase régulière en première position, les Calaisiennes ont remporté hier un succès de prestige pour leur dernière rencontre à domicile avant le Final Four. En effaçant un retard qui a culminé à quatorze points en fin de premier quart temps, les filles de Kévin Brohan ont montré l’étendue de leurs capacités de réaction dans le même temps qu’elles faisaient la démonstration des erreurs qu’il ne faudra pas commettre face à des formations plus solides, si elles veulent s’adjuger le titre. Les Rémoises entrent mieux dans la rencontre avec notamment un tir primé de Pauline Lithard qui annonce une grosse réussite de loin des Champenoises. C’est bien simple, dès qu’elles tentent un shoot derrière les 6,75m, les partenaires d’Anaïs Jomby font mouche. Une réussite qui se reflète rapidement au tableau d’affichage (17-31, 10e). « On avait un gros problème de communication, on avait toujours un temps de retard », analyse Onayssa Sbahi qui, avec huit points inscrits dans le second quart temps, relance la machine calaisienne (29-38, 20e). Capital points doublé en dix minutes Mais c’est surtout dans le troisième quart temps, où elles doublent leur capital points, que les Calaisiennes assomment leurs adversaires qui doivent alors à l’avance prise en début de rencontre de rester à portée de fusil. Tout de même au final, l’addition se corse un peu (76-63, 40e).
CALAIS – REIMS 76-63 (17-31, 12-7, 29-11, 18-14)
CALAIS :Fouasseau (9), Ahamada (0), Sissoko (4), Sbahi (8), Cibert (17), Allen (6), Mbuyamba-Tshimanga (13), Clarke (19)
REIMS :Gorjeu (8), Korpivaara (16), Jomby (9), Lithard (11), Lesoudard (9), Davis (6), Badiane (4)
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CHARTRES – LA ROCHE
Dans une rencontre sans enjeu, Chartraines et Vendéennes ont offert hier un beau spectacle à leur public qui a assisté à son dernier match de Ligue 2 cette saison.
L’Echo Républicain: Les 600 spectateurs de la halle Jean-Cochet se sont enflammés hier soir dans l’ultime minute du quatrième quart-temps. Plus agressives, les filles de l’AB Chartres ont obtenu la prolongation face à Roche Vendée, le deuxième du championnat. Mais les cinq dernières minutes ont été fatales aux Chartraines, amoindries, finalement battues 70 à 65.
Dans l’avant-dernière journée de Ligue 2, c’était un match sans enjeu entre des locales assurées du maintien et des visiteuses qui joueront, quoiqu’il arrive, le final four. Et pourtant, les protagonistes ont offert un bon spectacle.
Le premier quart-temps était serré et peu de points étaient marqués (10-13, 10′). Dans le début du deuxième acte, les Vendéennes s’envolaient. Elles inscrivaient un 8-0 avec une Aminata Diop précieuse (12-21, 15′), et continuaient à accentuer leur avance (18-30, 17′). Mais les locales réagissaient grâce notamment à Amandine Chéron (11 points inscrits en 10 minutes) pour atteindre la mi-temps à seulement deux longueurs de Roche Vendée (30-32, 20′).
De retour des vestiaires, les visiteuses étaient toujours devant ; heureusement, la meilleure joueuse chartraine Magali Mendy (22 points et 21 d’éval hier soir) limitait les dégâts (42-48, 30′).
Dans le quatrième quart-temps, le public retenait son souffle. À 26 secondes du terme du match, La Roche menait 57 à 54. Alain Boureaud, le coach chartrain, demandait un temps mort. Et 11 secondes plus tard, Magali Mendy inscrivait les trois points pour une égalité parfaite. On croyait le match plié quand Aminata Diop marquait 2 points à 13 secondes du buzzer. Mais Noémie Lemaire ne tremblait pas et réussissait ses deux lancers-francs (59-59, 40′).
Dans la prolongation, l’AB Chartres perdait Marie Rosché, sortie pour cinq fautes, la meilleure rebondeuse chartraine Rosalie-Marie Ciss (nez cassé) et la jeune Assétou Diarra (entorse à la cheville). Après cette hécatombe, les Chartraines continuaient de se battre, mais les visiteuses prenaient vite le dessus pour s’imposer.
CHARTRES- LA ROCHE 65-70 (10-13, 20-19, 12-16, 17-11, 6-11)
CHARTRES : Chéron (11), Gonzalez, Gauthier (8), Bacconnier, Ciss (4), Mendy (22), Lemaire (14), Diarra (3), Rosché (4).
LA ROCHE : Bouzenna (2), Mukoko (5), Ouerghi (10), Fournier (11), Duval (2), Kubatova (6), Tayeau (12), Gesell (2), Diop (20).
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PAU – AIX
Le maintien acquis la semaine dernière à la Pioline au terme d’un match palpitant, c’est donc sans pression que les filles de Damien Leroux se présentaient sur le parquet de l’Elan Béarnais Pau Lacq Orthez, plus que jamais concerné par sa participation au final four d’accession du mois de mai prochain. Autant donc dire que la tâche s’annonçait donc difficile pour le PABA.L
La Provence : Dans les deux premiers quarts, les Aixoises comptent 16 points de retard même si deux lancers francs de Bérangère Dinga M’Bomi juste avant la pause redonnent un peu d’espoir.
Au retour des vestiaires, Aix s’accroche devant un adversaire qui se met à balbutier son basket. Le PABA en profite pour revenir à 3 points après deux lancers de Bérangère Dinga M’Bomi (50-47, 28e). Ai ne lâche rien en tout début de dernier quart où deux paniers inscrits par Viviane Adjutor et Manon Cuomo ramènent leurs coéquipières à 5 unités de l’EBPLO (59-54, 34e), idem quand Sherita Landry ramène ses coéquipières à 3 points (59-56, 37e). Revenues à – 1, les Aixoises n’arrivent pas à faire la bascule. C’est le tournant du match, les Béarnaises reprennent de la marge dans le money-time et s’imposent logiquement devant des Aixoises qui n’auront pas démérité.
PAU – AIX 68-61 (22-13, 15-13, 16-21, 15-14)
PAU : Boykin (14), Gueye (6), Arfelis (8), Bosch (16), Dia (7), Borde (12), Vidal (1), Chrzanowski (4)
AIX : Adjutor (9), Dinga M’Bomi (11), Cuomo (2), Barthélemy (3), Bousbaa (6), Landry (15), Dubois (5), M’Baye (10).
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LEON TREGOR – DUNKERQUE
Grâce à une défense de fer, les joueuses du Léon Trégor Basket 29 ont assuré, hier à Landerneau, leur maintien en dominant Dunkerque.
Le Télégramme :Disputé une fois encore dans une salle archi-pleine, ce match de la peur ne devait pas échapper aux Finistériennes. Au vu de l’engagement défensif déployé en début de partie, rien ne pouvait leur arriver. Amélie Pochet, encore une fois impériale (25 points, 11 rebonds et 33 d’évaluation), ne ratait pas un shoot. Il fallait toute la vista de l’Américaine Karr (9 pts d’affilée) pour que Dunkerque ne soit pas définitivement distancé. Whitney Miguel effectuait une bonne entrée sous les cercles et permettait au LTB de mener 21-14 (10e). Dès l’entame du deuxième quart-temps, les Finistériennes continuaient de défendre fort. Les Nordistes, à l’image de Pierre-Joseph, n’arrivaient pas à s’approcher du cercle. Leur pourcentage aux shoots était vraiment famélique (3 sur 18, à 2 points, en première mi-temps). Encore heureux pour elles que Karr, par deux paniers primés, ait un peu limité la casse. Mais à la pause, le Léon Trégor ne menait finalement que 31-25 et tout restait possible.
Sentant le danger, les joueuses de Franck Simon augmentaient encore leur pression défensive et les Nordistes prenaient l’eau. Pochet continuait son festival. Pierre-Joseph, découragée, s’écartait du cercle et rendait du coup une bien pâle copie offensive. À la 30e, la messe était dite. Les Léonardes avaient fait le trou (51-31). Il ne restait plus alors aux coéquipières de Gresnerova qu’à gérer tranquillement la fin de partie, ce que faisaient aisément Aude Kernévez et Marie Butard. Dunkerque tentait bien de réduire l’écart, mais sans grande conviction. Franck Simon faisait alors tourner son effectif, permettant ainsi à toutes les joueuses de participer à la fête. C’est devant un public debout que les locales assuraient leur maintien au deuxième niveau national. La belle aventure continue pour le LTB.
LTB29 – DUNKERQUE : 65-50 (21-14, 10-11, 20-6, 14-19)
LEON TREGOR : Kernévez (2), Miguel (8), Butard (15), Shayok (0), Pochet (25), Gresnerova (9), Matanga (6).
DUNKERQUE : Ricart (5), Uro (9), Pierre-Joseph (10), Viale (6), Karr (16), Faurez (4).
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PERPIGNAN – LIMOGES
Menées de 17 points, les coéquipières d’une Fred Ayissi en feu ont arraché un succès (64-59) qui leur assure une place sur le podium.
L’Indépendant :Décidément, les Perpignanaises aiment jouer avec le cœur de leurs supporters. Selon un scénario désormais bien rodé, les joueuses de François Gomez ont une nouvelle fois renversé une situation compliquée après avoir été menées de 17 points (14-31, 13e) pour finalement s’imposer (64-59). Mais que ce fut dur. Sans rythme en attaque, les Catalanes manquent cruellement d’adresse en début de match. Au contraire d’une équipe de Limoges très agressive, elle est d’ailleurs la formation la plus sanctionnée du championnat, et en pleine réussite. Un panier de Pope et les visiteuses comptent quinze points d’avance (6-21, 9e). L’écart monte même à +17 au début du deuxième quart-temps (14-31, 13e). Mais Perpignan refuse de se laisser décrocher. Dans le sillage d’une Fatou Dieng efficace (17 pts hier) et déterminée, elles remontent peu à peu la pente pour revenir à neuf longueurs à la pause (28-37). Le passage aux vestiaires leur fait le plus grand bien. Les coéquipières d’une Fred Ayissi survoltée montent le volume en défense, retrouvent une saine agressivité et mettent un peu plus de rythme dans leurs attaques. Limoges est dépassé et son avance fond comme neige au soleil.
Un ‘trois points’ de Pauline Lo donne pour la première fois l’avantage à Perpignan au début du quatrième quart-temps (51-50, 31e). Les Limougeaudes tentent de contester la montée en puissance catalane mais Ayissi est impériale au rebond. Les visiteuses s’énervent et perdent Melois (37e) puis Recoura (39e) pour cinq fautes. Et Perpignan, qui a évolué en deuxième mi-temps sans Fabienne Constant, finit par décrocher un dix-neuvième succès cette saison qui lui assure de terminer sur le podium et donc d’éviter le leader calaisien en demi-finale.
PERPIGNAN – LIMOGES 64-59 (10-21,18-16,20-13,16-9)
PERPIGNAN : Dieng 17, Ayissi 17, Bertal 13, Lo (cap.) 10, Okou 4, Constant 3.
LIMOGES : Sinico (cap.) 18, Devaux 18, Melois 8, Pope 7, Morel 6, Recoura 2.
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Ayissi: «Au Final Four pour le titre»
Au four et au moulin la N˚ 11 du Perpignan Basket. En attaque, elle a assuré 17 points et pris un nombre important et décisif de rebonds. Frédérique Ayissi caractérise la rage de vaincre d’une équipe perpignanaise qui a un cœur énorme.
– Quand vous êtes menées de 17 points (14-31), à quoi pensez-vous?
«Malgré l’écart, on est restée sereines parce qu’on sait qu’on a la capacité de revenir, ce n’est pas la première fois. On ne défendait pas et on n’était pas adroites. On s’est remis la tête à l’endroit pendant la mi-temps. Mais il a fallu aller la chercher et ça tombe bien car cette victoire, on la voulait vraiment.»
– Parce qu’elle vous assurait la 3e place qui vous évite de rencontrer Calais chez lui au Final Four?
« Oui, en autres. On avait surtout envie de gagner par rapport au match aller où Limoges a gagné. Beaucoup de choses ont été dîtes sur nous. Alors je le redis, cette victoire, on y tenait. On voulait montrer vraiment qui ont était .»
– En terme d’agressivité défensive, vous avez été servies?
« Oui, Limoges joue très dur. Et on a du mal à répondre
physiquement à cause de l’accumulation des matches et des déplacements. »
– On suppose que participer au Final Four n’est pas un aboutissement…
(Rires) « Vous supposez bien! Au Final Four, on y va pour le
titre; ça serait la cerise sur le gâteau. Et un super cadeau pour une équipe qui le mérite. »