Tout le monde veut finir en beauté ! Aujourd’hui dans la preview, nous laissons la parole aux coaches.
CHARNAY – SIG
CALAIS – REIMS
CHARTRES – LA ROCHE
PAU – AIX
LEON TREGOR – DUNKERQUE
PERPIGNAN – LIMOGES
CFBB – LE HAVRE 80-82 (joué le 25/01/2014)
Charnay – Strasbourg
Même si les chances de se maintenir en L2 sont minces, le coach Bilel Kheder affirme que les Charnaysiennes restent mobilisées.
Itw de Bilel Kheder dans le JSL
– A seulement deux journées de la fin du championnat, avez-vous encore un espoir de maintien?
Bien sûr, tant que le bal n’est pas terminéIl faut rester mobilisés. Il reste 2 matches, il faut gagner les 2. Une seule chose est sûre, on n’a plus notre destin entre les mains. Dans le cadre d’un panier-average à plusieurs, on conserve une chance de maintien. Mais au-delà de ça, ce qui nous intéresse, c’est aussi de gagner ce dernier match à la maison où nous n’avons pas toujours brillé cette saison.»
– La situation aurait pu être si différente si vous aviez gagné à Limoges lors de la dernière journée, n’est-ce pas?
«Cette défaite de 5 points est à l’image de notre saison. Il y a beaucoup de matches où ce n’est pas passé loin. Mais on a trop souvent manqué de lucidité à la fin, comme à Limoges.»
– Est-ce lié à un manque d’expérience à ce niveau?
«De l’expérience, on en a. Après, c’est vrai que depuis quelques matches, avec la pression, on a manqué de maturité dans les moments importants. Mais c’est surtout la fraîcheur physique qui nous fait défaut car on tire trop sur certaines joueuses. Et on finit toujours par le payer comme par exemple face à Calais où nous étions à +20 à 13 minutes de la fin. Et on termine à -7… Le physique a étouffé le mental.»
– Dans votre situation actuelle, les semaines ne sont-elles pas un peu longues?
«Pas du tout. Les filles sont mobilisées pour le club. Il y a encore de l’engagement à l’entraînement. Les joueuses sont conscientes de la situation mais elles restent pros jusqu’au bout. Baisser les bras, c’est peut-être la particularité parfois du sport féminin, mais je peux vous garantir que ce groupe-là ne l’a jamais fait, même si les défaites sont difficiles à encaisser. Maintenant, si j’ai des reproches à faire, je les ferai seulement à l’issue de la saison.»
– Même en cas de relégation sportive, un repêchage reste toujours possible. Quel est votre souhait pour ces deux derniers matches?
«Notre objectif est de se maintenir sportivement. Sur ces deux derniers matches, j’aimerais que l’on soit plus constant dans la performance. Et pour cela, on a besoin que tout le monde soit bon.»
Assuré de terminer 1er, le COB reçoit Reims sans savoir s’il se déplacera pour faire du tourisme ou pour croquer le leader calaisien.
Kevin Brohan :
«Même si elle est montée en puissance avec l’arrivée de son Américaine, la formation rémoise, le maintien en poche, n’a plus grand-chose à jouer. On verra donc si elle a encore la motivation nécessaire pour faire un coup au Calypso».
Guillaume Rassineux :
« On veut effectivement faire un bon match peu importe le résultat que ce soit dans l’état d’esprit ou la combativité, insiste l’entraîneur du RBF dont ce sera l’avant-dernier match sur le banc. J’ai dit aux joueuses qu’elles n’étaient pas encore en vacances. Il reste deux matches à faire pour que finalement l’histoire de cette équipe-là soit belle. On doit terminer en laissant une belle image.»
Chartres – La Roche
Les filles de l’AB Chartres, assurées de leur maintien à deux matches de la fin de saison, reçoivent une équipe de La Roche qui disputera le final four quoiqu’il arrive. Il s’agira donc d’un match sans enjeu.
-Alors les joueuses seront-elles motivées ?
« Oui ! » répondent de concert les coaches des deux équipes.
Emmanuel Body, l’entraîneur de La Roche veut que cette rencontre serve de préparation au final four, même si le match vraisemblablement contre Perpignan ne se jouera que le 17 mai. « On reste mobilisé », insiste-t-il bien content que son adversaire ait acquis le maintien. Il espère, sans l’avouer, que les Chartraines joueront relâchées car dit-il, « Chartres a neuf très bonnes joueuses. »
Alain Boureaud, le coach chartrain, affirme qu’il reste très motivé mais craint tout de même que ses filles manquent de concentration, les yeux déjà rivés vers la saison prochaine, avec le nouvel entraîneur, Benoît Marty, nommé cette semaine. Le coach actuel espère finir la saison en beauté avec deux victoires pour réaliser un bond au classement.
Pau – Pays d’Aix
En l’emportant au bout du bout à Dunkerque, le week-end dernier (68-69), les Mourenxoises ont « retrouvé des valeurs qui avaient disparu les deux matches précédents » (défaites 80-48 à Roche Vendée et 69-79 contre Reims).
Aurélie Lopez :
« L’enthousiasme et la solidarité, tout le monde a envie de revoir ça. » Après l’annonce de son départ la saison prochaine La principale intéressée, elle, préfère évacuer le sujet. « Il reste un mois de saison à jouer…. « Jouer le coup à fond », c’est donc la feuille de route simplissime donnée à son équipe avant le premier des deux matches de préparation au tournoi final. « On n’a pas de pression particulière mais on a tout intérêt à rester sérieuses pour prolonger notre dynamique positive. »
Les filles d’Aurélie Lopez trouveront face à elles une équipe aixoise qui n’a plus rien à craindre depuis le week-end dernier et une victoire synonyme de maintien contre Trégor (61-50).
L’équipe de Damien Leroux peut aborder leurs deux derniers matchs l’esprit tranquille.
Damien Leroux :
« C’est un soulagement d’être mathématiquement sauvé. On a gagné plus de matchs retours, alors que l’on était encore relégable au terme de la phase aller, mais c’est un peu ce que l’on avait prévu » … Pau est une équipe très compliquée à manoeuvrer à domicile, mais ils ont quelques soucis en interne et sont un petit peu moins bien en ce moment. De notre côté, on s’est bien entraîné cette semaine, j’ai senti les filles en forme, donc pourquoi ne pas tenter un coup ? C’est un championnat très dense, mais on garde encore la possibilité de terminer parmi les huit premiers ».
Match hyper important pour les Léonardes, avec la victoire c’est le maintien assuré en Ligue 2. Pour l’occasion, les télévisions locales Tébéo, TébéSud et TV Rennes viennent couvrir le match en direct.
Franck Simon :
« On va jouer pour assurer notre maintien contre un concurrent direct qui viendra ici avec beaucoup de détermination. L’objectif est clair : en recevant Dunkerque, on espère laisser définitivement l’un des deux relégables (avec Charnay) derrière nous avant la dernière journée. »
En plus d’une victoire importante, les coéquipières d’Aude Kernévez espèrent offrir une belle sortie à leur entraîneur, qui a annoncé qu’il quitterait son poste à l’issue de la saison et dont ce sera le dernier match à domicile.(voir notre article ici)
Dernier déplacement pour le DMBC, avant de recevoir Perpignan, la semaine prochaine.
Sébastien Devos :
« Mathématiquement, rien n’est figé, même s’il faudra un petit miracle, sportivement, pour éviter la descente. On va se battre jusqu’au bout. Il faut que l’on gagne avec trois points de plus que Léon Trégor (84-86, après prolongation à l’aller) pour espérer continuer à rêver. C’est très compliqué de s’imposer à Pleyber (Léon Tregor), mais rien n’est impossible. On a tenu tête à Pau (68-69). Il faudra laisser tout complexe aux vestiaires, rentrer sur le parquet avec une envie de se sauver».
Perpignan – Limoges
Si Perpignan domine Limoges ce soir (20 h), l’équipe de François Gomez sera assurée de finir au moins 3e et d’éviter Calais en demi-finale.
François Gomez :
« Il nous reste trois matches pour ne pas finir quatrièmes, lance François Gomez. Trois matches pour prendre cette victoire qu’il nous manque. Au match Aller,on n’avait pas été à la hauteur. On a envie de faire mieux face à cette équipe et de faire respecter la hiérarchie. Elles espéraient un peu plus que leur classement actuel, mais cette équipe n’a pas répondu aux attentesCela dit, c’est une équipe du haut de tableau, dangereuse et compétitive avec des extérieures agressives et un secteur intérieur complémentaire ».
Les Limougeaudes sont apparemment attendues de pied ferme à Perpignan. On se souvient que pour agrémenter la photo des doigts d’honneur à Léon-Trégor, le président et l’entraîneur de Perpignan avaient tenu à faire une « spéciale dédicace » au président du LABC …
Le conteste sera-t-il « spécial » ou bien on laissera t’on au Sport toute la place qu’il mérite ?
Maxime Bézin :
« Je n’ai pas souvenir, ou du moins je ne me suis pas rendu compte, que l’accueil à l’aller avait été froid. En tout cas, les joueuses et le coach n’ont jamais manqué de respect à leurs homologues. Pour garder la 5e place – totalement inespérée fin novembre – ce soir, c’est défense, solidarité et gros investissement ».