LF2: Résultats de la 24e journée

Voici les résultats de la 24ème journée de LF2 

Le PABA s’en sort avec les tripes, victoire tactique pour LaRoche, Mendy et les Chartraines décrochent le maintien, Le Havre en complète déroute, La SIG maintenue, Le Limoges ABC termine à la maison en beauté, pour Charnay le maintien s’éloigne, pour un petit point le DMBC s’incline face à Pau.

 

 AIX 61 – 50 LEON TREGOR

Ouest France : En se déplaçant à Aix, les Nord-Finistériennes avaient une grosse pression sur les épaules. Et pour cause, depuis deux mois, elles n’ont plus gagné une rencontre dans ce championnat serré de L2F. Les joueuses de Franck Simon étaient donc dans l’obligation de faire un résultat. D’entrée, les Bretonnes affichaient leur envie sous les coups de butoir de Marie Butard. Aix sortait de sa torpeur pour prendre un petit pécule d’avance (11-6). Les Nord-Finistériennes se remettaient en avant pour recoller au score (15-14) avant de passer devant au meilleur moment, à 25 secondes de la fin de cette période par Butard, encore elle (17-18). Même scénario pour la suite, les deux formations jouaient au chat et à la souris. Même si l’adresse n’était pas au rendez-vous des deux côtés, les Bretonnes avec 4 points de Pochet et 4 de Butard faisaient le break en prenant 8 longueurs d’avance juste avant la pause (24-32). Dans les vestiaires, les Provençales se faisaient alors bouger par Damien Leroux. Landry redonnait un peu de suspense en mettant le PABA à 3 longueurs (29-32). Miguel et Shayok, elles, ne se posaient aucune question pour freiner cette remontée aixoise (29-40). En fin de quart-temps, Dinga N’Bomi trouvait la mire sur un tir primé (3/9 au total pour Aix à ce moment-là). Elle récidivait quelques secondes plus tard. L’écart se réduisait à vitesse grand V (38-42) et Landry sur deux lancers francs à la dernière seconde mettait Aix à portée de fusil des Bretonnes (40-44). Le PABA, plus agressif et présent sous le panier, ne lachait plus rien. Manon Cuomo remettait les compteurs à zero (50-50 à 4 minutes de la fin). Les Nord-Finistériennes ne trouvaient plus de solutions à l’intérieur tout comme à l’extérieur (1/8). Un boulevard pour Aix qui s’envolait dans le money-time (57-50). Shayok et Butard se rataient et Leon Tregor finissait par plier (61-50) sur un ultime quart-temps cauchemardesque (6 points).

 AIX – LÉON TRÉGOR: 61-50 (17-18, 7-14, 16-12, 21-6).

AIX :Dinga M’Bomi 22, Dubois 2, Bousbaa, Barthélémy, Landry 19, Cuomo 6, Adjutor 10, Coste, M’Baye 2.

LÉON TRÉGOR : Pochet 10, Gresnerova 3, Shayok 13, Cloarec, Miguel 6, Kernevez, Butard 16, Matanga 2

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 LA ROCHE 59 – 53 PERPIGNAN

 Face à une équipe qu’elles pourraient retrouver en demi-finale, les Yonnaises ont encore maîtrisé leur sujet. En gagnant un combat défensif et tactique.

Ouest France : 1-1 balle au centre… Battues à Perpignan au match aller, les Yonnaises ont égalisé, hier soir dans une salle archi-comble, face à des Catalanes lancées, elles aussi (2 matches en retard) pour une place au Final Four. Et si les deux équipes terminent 2e et 3ede la saison régulière, quel que soit l’ordre, elles se retrouveront en demi-finale pour une belle qui s’annonce explosive. Car la confrontation d’hier soir a confirmé ce que c’est que le haut niveau de la Ligue 2 féminine. Un match intense, brûlant, tendu et qui s’est terminé au couteau. Sur la douzième victoire de La Roche dans sa salle en autant de matches. Sur, surtout, un signal envoyé à cet adversaire venu de loin : le RVBC est armé pour le Final Four. C’est bien simple : hier, le groupe de Manu Body a tout le temps mené au score, mis à part pendant 2 minutes à 16-16. S’appuyant sur une défense de fer (14-11 aux premier et deuxième quarts) et en y mettant une intensité qui va finir par devenir leur marque de fabrique, les Yonnaises ont maîtrisé leur partie, à l’image d’une Aminata Diop à 100 % dans la raquette jusqu’à la 32′. Puis le ballon se refusait au cercle pour le RVBC, permettant ainsi aux Catalanes de se remettre d’un 10-2 et de recoller en insistant sur le jeu intérieur, où l’ancienne Garnachoise Fabienne Constant tentait d’imposer sa taille. Mais on ne vient pas bousculer les Yonnaises sur leur parquet où elles restaient sur 11 victoires en autant de matches sans entendre parler du pays. Et de Gabriela Kubatova toujours dans les bons coups pour prendre le score à son avantage. Un 6-0 vendéen et le RVBC repassait devant (26-18, 15′). Le match se poursuivait en restant sous haute tension et opposant deux défenses intraitables : 25 points également marqués dans le deuxième acte, conclu sur le même score que le premier. Et donc sur une avance (+6) pour des Yonnaises plus efficaces à l’adresse et aux rebonds. Qui allait monter à +12 (37-25), le plus gros écart des 24 premières minutes. La fin du troisième quart-temps tournait à l’avantage des partenaires d’une Leslie Fournier ô combien précieuse dans les deux raquettes (45-36, 30′). L’avantage du RVBC montait jusqu’à +13 (53-40). Avant que l’excellente Sénégalaise de Perpignan, Fatou Dieng, n’évite le pire (53-45). La fin de match s’avérait électrique. Les deux formations se rendaient coup pour coup. À 2 minutes de son terme, le RVBC conservait un avantage chèrement gagné (57-48). Que Dieng, en fusion, réduisait à -6 (57-51). Puis à 57-53 dans une ambiance de braise. Les locales gardaient leurs nerfs pour signer un succès qui va compter dans un mois..

 A ROCHE – PERPIGNAN: 59-53 (14-11, 14-11, 17-14, 14-17).

LA ROCHE :Bouzenna 5, Mukoko, Ouerghi 8, Fournier 4, Duval 4, Kubatova 10, Tayeau 7, Diop 21.

PERPIGNAN : Constant 8, Abenkou, Dieng 14, Okou-Zouzouo 5, Ayissi 8, Lo 5, Bertal 6.

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REIMS 58 – 65 CHARTRES

Les Chartraines sont officiellement maintenues en Ligue 2 féminine après leur victoire à Reims hier soir (58-65). La défaite d’un point de Dunkerque dans sa salle face à Pau (68-69) assure aux Chartraines un maintien acquis deux journées avant la fin.

L’Echo Républicain : Alain Boureaud, le coach chartrain peut être fier de ses joueuses et surtout d’une Magali Mendy époustouflante (31 points, 9 rebonds pour 34 d’évaluation). Pourtant, l’entame était équilibrée. Gênées à l’intérieur, les Rémoises évoluaient en périphérie mais Chartres via Mendy (déjà 8 points) restait en tête (10-12, 6′). Avec Korpivaara, Lesoudard etJomby, le RBF signait un terrible 12-0 (22-12, 9e)! De quoi atteindre la mini-pause à 26-14. Malgré un bonus de Jomby et un rebond retrouvé, Reims connaissait une période de flottement (30-19, 14′) qui correspondait néanmoins à la troisième faute de Mendy (16′) synonyme de séjour préventif sur le banc. Reste qu’à trop chercher les tirs extérieurs, Reims offrait la possibilité aux Chartraines de recoller par Diarra ou Bacconnier (34-26, 19′). Un écart maintenu à la mi-temps (36-28). Après la pause, les Champenoises, maladroites en forçant leurs tirs et dominées dans les airs, voyaient Chartres revenir sous l’impulsion de Mendy : 38-34 (23e) puis 40-38 (25e). Et cette diablesse de Mendy de chiper un ballon pour égaliser à 42 partout (26e). Chartres n’avait plus qu’un seul point de retard à l’entame du dernier quart-temps. Les débats devenaient crispés. Intenable, Mendy, encore elle, plaçait les visiteuses en tête (49-50, 31′). Reims résistait un peu mais Amandine Chéron dégainait à longue distance (56-61, 39′). Chartres s’imposait 65-58.

 

REIMS- CHARTRES 58-65 (26-14, 10-14, 13-20 et 9-17).

REIMS  : Korpivaara (17), Jomby (12), Lithard (12), Lesouard (8), Davis (5) Gorjeu (1), Badiane (3).

CHARTRES : Gonzalez (2), Ciss (2), Mendy (31), Lemaire (8), Rosché (5), Chéron (5), Bacconnier (5), Diarra (5), Eustache (2).

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LE HAVRE 42 – 84 CALAIS

Le Havre Presse : Se payer le leader ! Voilà le secret espoir qui courait dans les têtes aplemontaises. Mais pour y parvenir, pour simplement maintenir le rêve le plus longtemps possible, aurait-il fallu jouer autrement ?

Mettre toute la niaque possible en attaque comme en défense et ne pas penser que Calais allait gentiment se laisser faire. Or, l’ALA ne sait pas jouer avec pour seul enjeu le fun, et l’a encore prouvé hier soir devant ses supporters médusés par tant de non-combativité.Pourtant, c’est une bonne entame de match que réussissait Aplemont, car si Calais menait les débats (4-8, 5e) grâce à Dominique Allen et Jenny Fouasseau, Ljiljana Tomasevic donnait le ton jusque derrière l’arc pour ramener son équipe (7-8) avant que Aïda Fall ne remette tout le monde d’accord (9-9, 6e). Moment venu pour Tiffany Clarke de sortir de sa réserve, six points consécutifs qui propulsaient Calais sur orbite. Dominique Allen lui emboîtait le pas (13-19, 10e). Moins six au mini-repos, Laurent Chamu laissait Aïda Fall sur le banc à l’image de Kevin Brohan avec Tiffany Clarke. Plus rapides puisque moins grandes, certes, mais le changement tactique allait coûter cher aux locales même s’il ne dura que très peu de temps. Déstabilisées peut-être, maladroites sûrement (35 % de réussite en première mi-temps), elles mettront 4’30’’ avant de retrouver le chemin du panier. Pendant ce temps, Aurélie Cibert, Awa Sissoko et surtout Marie Mbuyamba se donnaient de l’air (13-28, 14e). Mélissa Mendes cassait enfin la spirale infernale suivie de Sarah Ousfar (17-30, 15e) mais la machine nordiste était définitivement lancée. Au retour du temps mort local, Aïda Fall faisait illusion quelques minutes sans pouvoir ramener les siennes au tableau d’affichage (25-44, 20e). Un sursaut havrais était-il possible ? En mettant plus de rythme dans ce match bien pépère, Aplemont permettait à Sarah Ousfar et Ljiljana Tomasevic de réagir, de trouver la faille (34-48, 24e) mais le tir primé de Sarah Ousfar sonnait la charge calaisienne prévenue bien évidemment des sursauts locaux qui ont coûté cher à certaines équipes. Alors, en muselant Aïda Fall, en privant les Havraises des relations avec leur intérieure, Calais frappait fort et définitivement avec un 2-17 (38-68, 32e). La suite ne fut qu’un long fleuve tranquille pour les filles de Kévin Brohan tant leur domination fut excessive. Anéanties, celles de Laurent Chamu ne parvenaient plus à mettre un pied devant l’autre, à aligner deux passes correctes ni même à prendre des rebonds. Seule Sarah Ousfar tentait de se battre ou se débattre dans ce marasme. Calais terminait en leader, sans rien lâcher de sa pression pour terminer très justement avec 42 points d’avance (42-84). Une belle leçon de basket offerte par une équipe en tous points supérieure venue conserver au Havre son invincibilité à l’extérieur.

LE HAVRE – CALAIS 42-84 (13-19, 12-25, 13-20, 4-20)

LE HAVRE :Fall 16, Ousfar 12, Mendes 5.

CALAIS : Fouasseau 18, Sissoko 6, Sbahi 4, Cibert 2, Arnaud 3, Bourgeois 3, Allen 15, Mbuyamba-Tchibanga 16, Clarke 17.

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 SIG 63 – 53 CFBB

Loin d’avoir fait un grand match, les filles de la SIG ont fait le boulot, hier soir, contre le Centre Fédéral. La défaite de Charnay à Limoges, leur offre en même temps le maintien.

DNA : Mauler débloque le score d’emblée sur une balle perdue visiteuse. Pas dans le match, la SIG bute sur la défense parisienne et n’arrive pas à verrouiller la sienne (6-6, 3e’). À la faveur de paniers manqués adverses, les Illkirchoises accélèrent (12-6, 6e’) mais vont, faute de trouver la mire, être rattrapées par des joueuses de l’INSEP en feu dans la dernière minute du quart-temps (17-15, 10e’). Le deuxième acte sera un concentré de grand n’importe quoi des deux côtés, entre paniers ratés qui tournent aux air balls et balles perdues, avec il est vrai, un plus grand nombre d’erreurs visiteuses dans ce domaine. Toujours en difficulté dans la raquette adverse, notamment à cause de son déficit de taille, la SIG se fait doubler (20-22, 13e’) avant de se donner un peu d’air grâce à un primé de Bourdin, à une plus grande vitesse de jeu et à une défense resserrée (33-25, 20e’). Au retour des vestiaires, les deux équipes, enfin au niveau, se rendent coup pour coup. Sans Nsoki et Fischbach, blessées, la SIG, qui a retrouvé un peu d’adresse, continue de s’appuyer sur ses joueuses cadres. Notamment la machine à points, Schmitt, et Pfister, toujours impeccable en défense. De plus, comme l’ensemble de l’équipe, elle s’arrache aux rebonds. En pleine possession de leurs moyens, les Alsaciennes s’envolent (49-37, 27e’) mais les Parisiennes ne lâchent rien et restent à portée de tir avec deux primés de Limousin (50-45, 30e’). Bien dans leur basket, les Illkirchoises vont parvenir à laisser les Parisiennes à -10 points jusqu’au buzzer final. «Je suis soulagé. La défaite de Charnay nous assure du maintien ce qui n’est pas rien avec un groupe aussi jeune. Sur ce match, comme sur l’ensemble de la saison, c’est mérité. On va maintenant pouvoir totalement se lâcher», peut savourer le coach illkirchois, Philippe Breitenbucher.

 

SIG – CFBB 63-53 (17-15, 16-10, 17-20, 13-8)

SIG : Bourdin 12, Danbach 2, Mauler 8, Kadila 10, Schmitt 22, Pfister 3, Bouderra 3, Voynet 3

CFBB : Limousin 6, Blatrie 5, Bienvenu 5, Cirgue 5, Milapie 8, Ba 12, Bakakadio 2, Dorby 5, Toi 5

— pas de feuille de stat disponible

 

LIMOGES 76 – 71 CHARNAY

En difficulté pendant trois quart-temps, maladroit aux tirs en première mi-temps, le Limoges ABC s’est littéralement arraché pour remporter son dernier match de la saison à domicile.  Avec cette nouvelle défaite concédée sur le fil à Limoges (76-71), Charnay semble se diriger inéluctablement vers la relégation. En manquant une nouvelle fois de fraîcheur physique dans le money-time, les Charnaysiennes ont laissé filer un succès qui aurait pu cependant leur revenir. 

Le Populaire : La fête a été méritée. Avant de pouvoir remercier son public dans une soirée spéciale à la salle Mu, le Limoges ABC a été chercher loin, très loin, sa 9e victoire à domicile.

Ce n’est pas nouveau : Limoges, surtout ces derniers temps, n’est pas le plus adroit du championnat. Cela lui causa de gros soucis au cours d’un premier quart-temps indécent en terme de réussite. Même en trouvant des positions de tirs, même en faisant sauter le verrou défensif de Charnay, il shoota à un horrible 27 % (4 sur 15 aux tirs). Avec un 0 sur 4, Manon Sinico symbolisa toute cette maladresse. Heureusement, Limoges s’ouvrit rapidement le chemin de la ligne de réparation où il fut impeccable (11 sur 12 dont 8 sur 8 pour Sinico). Cela ne fut pas suffisant. Sa défense, plus poreuse que d’habitude, laissa shooter Charnay à 59% (10 sur 17 dont 4 sur 6 à trois points). Du coup, le LABC était clairement en retard sur son premier temps de passage (19-26, 10e). Heureusement, il retrouva de l’agressivité au cours du second quart-temps. Il trouva des situations de drive par Recoura, Brooklyn Pope s’imposa dans la peinture et Mélanie Devaux artilla à trois points (36-35, 16e). Sauf que très agressif, très dur, il fut durement sanctionné et Charnay ne se fit pas prier pour marquer ses lancers francs (38-43, 20e). Moins adroit que Charnay (35% à 48%), moins collectif (4 passes à 8), Limoges était toujours en retard à la mi-temps… Cela ne s’arrangea pas lorsqu’à de trop nombreuses reprises, Géraldine Bertal se retrouva régulièrement seule dans le petit périmètre pour crucifier le LABC (47-55, 26e).Mais Maxime Bézin trouva les ajustements défensifs, Limoges regagna de l’énergie et colla un 10-2 à Charnay dans une salle Mu en furie (59-57, 30e)M. Capitaine Sinico, énorme des deux côtés du terrain, venait de passer par là… L’ailière du Limoges ABC ne s’arrêta pas en si bon chemin. À elle seule, elle corrigea Charnay d’un 6-0. À la rue, maladroit au possible, Charnay restait sur une énorme claque (20-2). Au courage, il s’en releva (74-71, 38e) et poussa le LABC dans ses retranchements.

Mais Limoges ne craqua pas. Pas ce soir.

LIMOGES -CHARNAY 76-71 (19-26, 19-17, 21-14, 17-14)

LIMOGES : Devaux 12, Recoura 13, Sinico 28, Berranger 3, Pope 11, Melois 6, Morel 3.

CHARNAY :Decker 13, Bellleville 11, Legoupil 6, Rajecka 5, Bertal 24, Lety 12.

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DUNKERQUE 68 – 69 PAU

La Voix du Nord : C’est avec une heure de retard qu’a débuté la rencontre entre le DMBC et Pau. La raison? Une panne de chrono. La salle Thomas à Saint-Pol-Sur-Mer accueillit les acteurs d’un match que le DMBC devait absolument remporter, afin de préserver une petite chance de se maintenir. Après un double échauffement, la rencontre débuta enfin. Avec un bon début des dunkerquoises, car même si Pau mena (4-6), la marque par la suite fut en faveur des locales (12-6, 5e), puis (18-9), grâce à l’adresse à trois points de Viale Bal (2 fois) et Karr, mais le DMBC avait aussi démontré dans un autre registre de belles dispositions. Dommage que les deux dernières minutes furent pour Pau après que les Nordistes portèrent la marque à (21-11 8e). Boykin et Gueye firent que les paloises attaquèrent le second quart-temps moins handicapé (21-18,10e). Le premier temps mort du second quart-temps se fit rapide devant la passivité de ses joueuses en défense, qui permit au DMBC de creuser le trou (29-22, 14e), Aurélie Lopez tenta de recadrer ses protégées. Mais à l’image du premier quart le DMBC fut muet durant les deux dernières minutes, pendant ce temps les paloises enchaînèrent douze points dont un tir primé de Borde que donna l’avantage aux visiteuses (37-38 20e). L’ex dunkerquoises Dia et l’intenable Boykin ne se firent pas prier pour creuser un écart conséquent après cinq minutes de jeu en seconde période (39-47) puis (41-52, 26e); La tache des Nordistes grâce à Karr (deux paniers primés consécutifs) fut moins compliquée avant de jouer le dernier quart-temps (48-56); Celui-ci fut le grand réveil des Dunkerquoises; Pau trembla quand Ricart, très en vue hier soir, et Uro -Nilie égalisèrent (64-64, 37e), Le DMBC était revenu de loin, et se paya le luxe de devancer les paloises (68-67, 39e). Mais pour les courageuses Nordistes, un panier d’Arfelis sonna une défaite cruelle (68-69). 

— pas de feuille de stat disponible

 

 

Vous pouvez retrouver le classement à l’issue de la 24ème journée ici