LF2 : Preview de la 24e journée

AIX – LEON TREGOR
LA ROCHE – PERPIGNAN
REIMS – CHARTRES
LE HAVRE – CALAIS
SIG – CFBB
LIMOGES – CHARNAY
DUNKERQUE – PAU

AIX – LEON TREGOR

Avec cinq revers consécutifs, les Finistériennes sont sur leur plus mauvaise série de la saison.

Ouest France : Cela commence à devenir une habitude depuis quelques semaines, le Léon-TrégorBasket 29 va encore devoir se confronter à une formation qui joue sa survie en Ligue 2.

Après Graffenstaden, Reims, Charnay (et avant Dunkerque dans une semaine), c’est une autre équipe de deuxième moitié de tableau, Aix-en-Provence, qui cherchera à empocher deux points précieux face aux Finistériennes. Les Aixoises n’ont en effet qu’un petit point d’avance sur les deux relégables, Charnay et Dunkerque. À trois journées de la fin, les Ltébéistes ne sont d’ailleurs toujours pas assurées de demeurer à ce niveau l’année prochaine, mais il faudrait un enchaînement de circonstances défavorables pour qu’elles descendent. Une victoire sur leurs trois derniers matchs suffirait d’ailleurs au bonheur des joueuses de Franck Simon.

Pourquoi ne pas valider le maintien dès ce soir ? L’entraîneur du LTB 29 connaît bien son adversaire puisqu’il y retrouvera deux de ses anciennes joueuses, Kelly Corre (en 2010-2011) et Manon Cuomo (la saison passée) : « Il semblerait que Kelly Corre ne soit pas là pour cause de blessure (comme au match aller, remporté 75-54 par le LTB 29). Mais je n’ai pas de garantie. Si elle n’est pas là, ça sera en tout cas les mêmes équipes qu’au match aller. Le danger principal reste l’Américaine Shenita Landry, qui est le véritable moteur de l’équipe(deuxième scoreuse et deuxième meilleure évaluation du championnat). On verra quelle option on choisit pour essayer de la contrôler au mieux. Soit on verrouille complètement le jeu intérieur pour ne pas l’empêcher de jouer, au risque de laisser des ouvertures aux autres. Soit on ouvre notre défense en comptant sur nos intérieures pour la tenir en un-contre-un. Pas de soucis d’effectif côté finistérien: « Le groupe est au complet. Mais on sait qu’il y a danger car on joue une équipe mal classée et qui a absolument de points. J’espère que l’on sera à la hauteur et en mesure de relever le défi », conclut Franck Simon.

La Marseillaise : Le PABA a l’occasion ce soir de valider sa place pour une saison de plus en LF2 l’an prochain. «Pour cela, il faut gagner contre Léon Trégor et que Charnay et Dunkerque perdent. Dans ce cas de figure on aura deux matchs d’avance sur ces équipes puisqu’on les a battu deux fois. Mais si jamais on perd ce soir, rien n’est encore fini», détaille l’entraîneur aixois Damien Leroux. Le coach n’a donc pas ménagé ses joueuses pour cette rencontre qui pourrait s’avérer cruciale : « Je mets la pression aux filles pour qu’elles jouent correctement, pour qu’elles fassent ce qu’il faut sur le terrain et surtout qu’elles ne pas se cachent pas. Car avec elles chaque week-end c’est la surprise, je ne sais pas comment elles vont se comporter », poursuit Leroux. En effet, lors du match contre Limoges à domicile, les Aixoises avaient « joué à cache-cache », rappelle l’entraîneur. Face à Dunkerque elles ont enfin pris leurs responsabilités « comme jamais cette saison et j’attendais ça depuis longtemps. Puis je les ai vu retomber dans leur travers contre Perpignan, au dernier match », insiste le technicien. Un pile ou face qui dure depuis le début de la saison et sur lequel l’équipe n’a pas évolué. Pour la rencontre face à Léon Trégor à domicile, il serait bon pour l’équipe aixoise d’être dans un bon soir. « Elles sont difficiles à manœuvrer car elles réalisent beaucoup de changements défensifs. Zone, fille à fille, avec de la pression parfois… Et nous on n’a pas trop d’expérience et on est un peu perdu à cause de ça. Il faut donc mettre de l’agressivité défensive et jouer sur nos qualités », affirme Damien Leroux.

LA ROCHE – PERPIGNAN

Face à un candidat au Final Four qu’elles pourraient retrouver en œ finale dans un mois, les Yonnaises veulent marquer le coup. Et rester invaincues à domicile.

Ouest France : Il flotte dans l’air de la salle omnisports comme un parfum de phase finale. Surtout quand les basketteuses du RVBC prennent possession du parquet. Il y a 15 jours, Pau-Orthez – candidat au Final Four – se présentait en Vendée avant d’en repartir avec une rouste. Dans 15 jours, ce sera la venue de Calais, le leader intouchable de la division, assuré de disputer la phase finale et même, quasiment, de l’organiser, qui clôturera la saison régulière du RVBC. Et ce soir, c’est Perpignan qui arrive en terre yonnaise. Actuelles 4e du championnat, mais avec encore 2 rencontres de moins dans son bilan qui peuvent leur permettre de déloger La Roche de sa 2e place, les Catalanes sont bel et bien le ténor attendu. « C’est la plus belle équipe de la poule avec Calais », selon le coach yonnais. L’équipe ne tourne qu’avec 6 joueuses, mais 6 joueuses de Ligue. C’est le top niveau. » Et le groupe de François Gomez montre qu’il est là et qu’il peut encore bousculer la hiérarchie. Car les Catalanes devraient elles aussi se qualifier au Final Four le 17 mai prochain : reste à savoir à quelle place. 2e ou 3e, elles seraient l’adversaire du RVBC. 4e, elles affronteraient Calais et La Roche retrouverait Pau-Orthez. La Roche n’en est pas encore à ce calcul. Au-delà de l’invincibilité à domicile que le groupe vendéen entend préserver (11 victoires en 11 matches), c’est surtout l’impact psychologique qu’il peut prendre tout à l’heure sur cet adversaire. « Comme contre Pau, complète le coach yonnais. Que l’on peut aussi retrouver en 1/2 finale. Donc, il faut faire le même style de match : avec une grosse intensité pendant 40 minutes. Ça sera la clé. On a su le faire il y a 15 jours contre Pau, on doit rééditer ça ce soir. Et au Final Four. » Mais attention à cette formation perpignanaise, qui affiche un bilan de 7 v. (dont une à Calais) et 3 d. (dont une Pau-Orthez) hors de ses bases. « Au match aller (défaite 62-53), on avait été dominées dans ce domaine de l’intensité. Et on avait perdu la bagarre des rebonds. »Mais depuis, La Roche a su faire exploser Pau-Orthez, chez qui elle s’était inclinée 3 mois plus tôt.« Je sens de l’excitation autour de ce match, révèle le coach vendéen. Toute la semaine, les filles ont fait des super séances d’entraînement. Elles ont défendu dur et ça a pas mal «bastonné’. C’est un grand et vrai match qui nous attend. » Un match en forme de double challenge. Un match surtout annonciateur d’un Final Four intense qui attend le RVBC…

L’Indépendant : Après trois jours de repos et deux séances d’entraînement jeudi, les Perpignanaises ont pris la route hier matin pour leur dernier road trip de la saison. Un voyage long de six jours qui va voir les Catalanes traverser la France d’ouest en est. Après La Roche (Vendée) ce soir, les joueuses de François Gomez seront à Strasbourg mercredi pour y affronter Graffenstaden, après un crochet par Paris lundi où sera jugée l’affaire de la photo. Et samedi prochain (20 h à Pons), elles accueilleront Limoges. « S’il y a un match sur les trois qu’on veut gagner, c’est Limoges à domicile, explique François Gomez. On ne va pas se tuer sur deux matches à l’extérieur alors qu’on a atteint notre objectif ». Qualifié pour le Final Four depuis sa double victoire face à Reims et Aix le week-end dernier, Perpignan va faire tourner son effectif en déplacement. « Les petites vont jouer, lance Gomez, lequel fait référence aux jeunes Benkada, Abenkou et Estève, qui rejoindront aujourd’hui les pros à La Roche. On ne fera pas d’impasse mais au lieu de jouer 35 ou 40 minutes, les pros n’en joueront que 20 ou 25 ». Pas du luxe pour un effectif confronté à un calendrier démentiel et au bord de la rupture. Et tant pis pour ceux qui voyaient en ce La Roche (2e) – Perpignan (4e) un avant-goût de Final Four. Le Final Four est de toute manière une autre compétition ». Pour laquelle Perpignan souhaite conserver un maximum d’énergie.

François Gomez a prévenu :  tant pis pour ceux qui voyaient en ce La Roche (2e) - Perpignan (4e) un avant-goût de Final Four, Perpignan est qualifié et il va faire jouer les jeunes ce soir ! photo: LyonCapitale
François Gomez a prévenu : tant pis pour ceux qui voyaient en ce La Roche (2e) – Perpignan (4e) un avant-goût de Final Four, Perpignan est qualifié et il va faire jouer les jeunes ce soir !
photo: LyonCapitale

REIMS – CHARTRES

L’Echo Républicain : Les Chartraines se sont rassurées samedi dernier avec leur large succès face à Limoges (70-48). Il leur faudra encore au moins une victoire pour assurer le maintien. Et ça s’annonce difficile, ce soir à Reims(Marne), équipe qui n’a perdu qu’un seul des cinq derniers matches (à Perpignan vendredi dernier, 68-51). La formation coachée par Guillaume Rassineux est sur une bonne dynamique et compte bien battre Chartres, comme à l’aller (63-62). Reims, qui visait le final four en début de saison, a connu une première phase difficile à cause des blessures. L’intérieure Anita Meszaros n’a disputé que trois matches (ligaments croisés). Elle a été remplacée par l’Américaine Carolyn Davis, arrivée début janvier. Une bonne pioche pour le club car l’intérieure est la quatrième meilleure joueuse du championnat (18,6 d’éval). Une autre intérieure, Marième Badiane, 4 e rebondeuse de Ligue 2 (10,2), s’était fracturée le nez et avait été indisponible un mois. Mais l’équipe qui compte aussi dans ses rangs la Finlandaise Heta Korpivaara (14,1 points), sera au complet ce soir. De son côté, l’entraîneur chartrain Alain Boureaud est pressé de remporter ce dernier match. « Il faut gagner le plus vite possible » Et ne pas attendre la dernière journée le 26 avril au Pays d’Aix. « Si on a l’opportunité de s’imposer, on va sauter dessus. » Le coach espère que Reims qui n’a plus rien à espérer de ce championnat (l’équipe est assurée du maintien mais ne jouera pas le final four), sera moins motivé que son groupe. L’AB Chartres sera toujours privé de Mathilde Letoret (entorse à la cheville), remplacée par Assétou Diarra.

LE HAVRE – CALAIS

Dans quinze jours, le Côte d’Opale Basket sera probablement fixé sur son très proche avenir. Toujours en tête de la Ligue 2, les Calaisiennes pourraient être assurées de terminer en tête du championnat si elles s’imposent et que Perpignan échoue sur le parquet de La Roche/Yon.

En attendant, le COB a validé un des pré-requis à la montée le week-end dernier puisque l’équipe réserve, évoluant en Nationale 3, a assuré son maintien, une première victoire dans la course à la Ligue féminine « Si on veut monter de Ligue 2 en ligue féminine, la Nationale 3 ne doit jamais descendre. » Avec l’obligation d’aligner une équipe de cadettes France – certains clubs de tête en Ligue 2 ne remplissent pas cette condition. « Sur le papier, Perpignan par exemple, ne pourrait pas monter car ils n’ont pas d’équipe bis à ce niveau. » comme l’indique Nord Littoral.

Paris Normandie : Cinquième au classement à deux journées de la fin, Aplemont aurait signé pour ce remarquable parcours en début de saison. Et en ce samedi de 24e journée, c’est une équipe soulagée qui s’apprête à recevoir le leader…. Le maintien est assuré à 95%. Tout réside dans le mathématiquement. Beaucoup de calculs susceptibles d’être évités dès ce soir en sortant un gros match et devenir la première formation à faire tomber Calais à l’extérieur. Plus facile à dire qu’à faire ! Car les Nordistes n’ont jusqu’à présent cédé qu’une fois (dans leur salle face à Perpignan) et s’annoncent supérieures dans tous les domaines aux Aplemontaises.

« Dans une salle qui devrait être pleine (300 places achetées par la Région), le public nous aidera à faire la différence. On part l’esprit serein à la différence de Calais qui a la pression de Perpignan. » affirme Aida Fall.

SIG – CFBB

Sans Nsoki et Fischbach, blessées, la SIG devrait malgré tout l’emporter, ce soir, face à la modeste équipe du Centre Fédéral. Pour, peut-être, assurerofficiellement son maintien.

DNA : C’est une équipe du Centre Fédéral au bilan bien maigre qui va poser ses valises dans l’antre alsacien, ce soir. Avec deux victoires –mais aucune à l’extérieur– et vingt-deux défaites, les Parisiennes font figure de victimes idéales pour des Illkirchoises en quête de points.

Même si la SIG devra, une nouvelle fois cette saison, faire sans deux joueuses cadres. Privée de Darline Nsoki, touchée la semaine dernière aux cervicales, elle devra aussi se passer des services de son arrière, Aline Fischbach, victime d’une entorse avec arrachement osseux, mardi soir à l’entraînement.

«Pour elle, la saison est finie. Du coup sur la feuille de match, j’aurai huit filles sur dix de moins de 23 ans. Il faudra faire attention. Mais beaucoup ont de l’expérience à ce niveau. Si le groupe montre la même détermination qu’aux entraînements, ça devrait passer», analyse, prudent, le coach illkirchois, Philippe Breitenbucher. Les Parisiennes seront donc prises très au sérieux par des Alsaciennes à qui elles ont déjà donné du fil à retordre par le passé. «Elles sont très athlétiques et on sait que l’on aura un déficit de taille aux rebonds. Il faut donc qu’on fasse la différence avec beaucoup de dureté, de l’adresse et qu’on se lâche», résume “Breit”.

D’autant que l’enjeu est important. Si deux équipes parmi le trio Dunkerque, Charnay, Pays d’Aix perdent et que la SIG l’emporte, elle sera officiellement maintenue. «L’objectif est d’arriver au maintien le plus rapidement possible, surtout avec les blessures d’Aline et de Darline. Il nous reste quatre matches à jouer dont trois à domicile, on a donc toutes les cartes en main. Après, il est évident que, selon les résultats des autres matches, une défaite contre le Centre Fédéral pourrait faire augmenter la pression. Mais chaque chose en son temps», conclut le technicien local. Car ce soir, c’est bien son équipe qui partira favorite.

LIMOGES – CHARNAY

La situation des Charnaysiennes au classement est pour le moins fragile. En cas de défaite à Limoges, les derniers espoirs de maintien en Ligue 2 se briseraient alors sans doute.

JSL : Mais on peut compter sur les Pimkies pour jouer pleinement leurs chances car elles en ont les ressources mentales. Dans le cas contraire, cela risque de s’avérer en effet très compliqué. Largement battue (70-46) à Chartres samedi dernier, l’équipe limougeaude a semblé quelque peu démobilisée car elle n’a plus guère à attendre de ce championnat, malgré un très beau parcours qui lui vaut de figurer juste derrière les 4 équipes qualifiées pour les playoffs avant ce dernier match à domicile.

Malheureusement, plusieurs joueuses charnaysiennes ne disposeront sans doute pas de la pleine possession de leurs moyens physiques. En effet, Julie Legoupil jouera, comme samedi dernier au Centre Fédéral, avec le nez cassé suite à un violent choc à l’entraînement, alors que Laure Belleville devrait tenir son rang malgré une cheville douloureuse. Mais il en faut bien plus à la capitaine du CBBS pour ne pas répondre présente, exemplaire de courage et de détermination sous le maillot charnaysien. Bref, pour espérer s’imposer à Limoges, mieux vaudra ne pas évoluer comme «un éléphant dans un magasin de porcelaine». Sinon, gare à la casse.

Le Popu : Pour sa dernière rencontre à domicile de la saison, le Limoges ABC se doit de finir en beauté pour son public qui devrait être nombreux. La fête pourrait être belle. Même s’il lui reste encore deux déplacements (à Perpignan puis à Strasbourg), le Limoges ABC a l’opportunité de célébrer en bonne et due forme une saison d’ores et déjà réussie. Pour leur dernière à domicile, dans une salle Mu qui promet d’être archi-pleine, Manon Sinico et ses coéquipières ont l’occasion de finir en apothéose. Pour ce faire, elles doivent s’imposer face à Charnay, équipe de talents, qui lutte pour sa survie en Ligue Féminine 2. Si le match promet d’être serré, intense et indécis, le Limoges ABC a au moins trois bons arguments pour décrocher une neuvième victoire à la maison. Pour oublier Chartres. Le Limoges ABC a ramené une grosse valise de son (court) déplacement à Chartres (70-48). Cela faisait un bail que cela ne lui été pas arrivé et Maxime Bézin a très peu goûté à l’arbitrage de la rencontre : « Après 3 techniques et 2 antisportives, on prend 31 points dans le dernier quart-temps. Quand on connaît notre identité, c’est une mascarade ». Et le coach du Limoges ABC de préciser : « Ça fait trois fois qu’on se fait voler à l’extérieur (Pau, La Roche-sur-Yon et Chartres, ndlr). Sur ces trois rencontres, il y a eu un parti pris, c’est incompréhensible et inadmissible ». Apparemment toujours pas respecté par les arbitres, le LABC se doit de remettre l’église au centre du village. Ce n’est qu’avec le temps et les victoires qu’il sera regardé différemment.

Pour son public. Maxime Bézin ne le cache pas : il a hâte d’être à ce soir. « C’est pour ça que je suis coach : pour vivre ce genre de matches », glisse-t-il. Une dernière fois cette saison, ils devraient être près d’un millier à s’époumoner pour cette équipe de tarées. « On doit un cadeau d’adieu à la salle Mu, avance Maxime Bézin. Si on veut que l’après match soit festif, il faut qu’on s’impose ». Le technicien haut-viennois a conscience que la tâche sera ardue face à une équipe « qui possède énormément de talent » : « Franchement à la vue de la qualité des joueuses, je n’explique pas et je ne comprends pas qu’elles jouent le maintien ». La Municipale devrait alors pousser fort, très fort, pour que les Limougeaudes soient plus que cinq (voir par ailleurs) sur le terrain Pour rester dans le toP 5. Après sa défaite à Chartres la semaine dernière, le LABC, cinquième, a vu revenir Le Havre et Reims sur ses talons. Si les quatre participants au Final Four sont aujourd’hui connus (Calais, La Roche-Vendée, Pau, Perpignan), Limoges pourrait éventuellement profiter d’une sanction de la Fédération contre les Catalanes pour s’inviter à la petite fête de fin de saison. Aussi, ce serait franchement embarrassant de se faire doubler au classement en fin d’année après tous ces efforts. « À nos yeux, cette 5e place correspond à la 4e. Ce groupe la mérite et s’est battu pour en arriver là », explique Maxime Bézin qui souhaite conserver sa position jusqu’au bout. Cela passe par un succès ce soir. Le meilleur moyen de lancer une fête qui pourrait être belle, très belle

DUNKERQUE – PAU

Deux défaites de suite, c’est déjà un record négatif cette saison pour les Béarnaises. Alors, envisager un troisième revers après ceux subis à Roche Vendée (80-48) et dimanche dernier contre Reims (69-79), est une notion qui a du mal à passer dans l’esprit d’Aurélie Lopez.

L’Eclair des Pyrénées : « Avec l’entraînement à visage très défensif que j’ai proposé lundi à l’équipe, je pense que les filles ont vite compris », témoigne l’entraîneur, toujours fâchée par le comportement parfois laxiste affiché par sa troupe face aux Champenoises. « On ne fait plus les efforts ensemble. Mais avant de parler collectif ou stratégies, j’attends une réaction individuelle », signale Aurélie Lopez.

Car ce soir dans l’extrême nord de la France, il est illusoire d’imaginer le scénario du match aller se répéter, lorsque les Béarnaises, en état de grâce, dansaient allègrement sur le ventre des Nordistes (89-66). Auteur d’une solide sortie (16 points, 6 passes, 5 rebonds), la meneuse de jeu Ingrid Bunel est d’ailleurs forfait ce soir. La tentative de reprendre face à Reims, s’est avérée négative : la joueuse, touchée au niveau des côtes quinze jours plus tôt, n’est pas rétablie et doit reprendre le chemin de l’infirmerie au moins jusqu’au 23 avril. « On a vraiment intérêt à aborder ce match de la meilleure façon qui soit car Dunkerque peut encore espérer accrocher le maintien ». Pour y parvenir, elles s’appuient sur un secteur intérieur solide autour de la Lettone Date Pierre Joseph (1,87m) et d’une meneuse américaine Taelor Michele Karr « très vive et adroite », signale Aurélie Lopez. Karr, seule Dunkerqoise à être restée 40 minutes sur le parquet la semaine dernière lors de la défaite 68-74 vécue face au Havre. Plutôt que se pencher sur les forces adverses, Aurélie Lopez concentre son énergie sur son équipe. « Notre pire ennemi, c’est nous ! »

Après ce long déplacement, il restera deux réceptions aux Mourenxoises (Pays d’Aix et Leon Tregor) pour peaufiner la préparation du Final 4 d’accession pour lequel elles sont d’ores et déjà qualifiées. Ce qui peut expliquer le petit coup de moins bien vécue ce début de printemps.

France / Europe LFB, LF2

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