Le LTB craque sur la fin ! Reims réalise un coup d’éclat, Une défaite chartraine, un point, c’est tout ! Calais se fait peur, Sans problème pour le LABC, Le PABA était en mode furie, La Roche s’est mise à l’heure du Final Four. Fin de série pour Perpignan qui perd (provisoirement ?) sa place dans le top 4 alors que Reims pose une belle option sur le maintien.
Le Havre 68 – 60 Leon Tregor
(16-16, 16-13, 17-26, 19-5)
Paris Normandie : Aplemont a encore joué avec lesnerfs de ses supporters, mais a su cette fois se transcender dans les ultimes minutes pour remporter cette indispensable dixième victoire. Hier soir, les Aplemontaises ont pris leur destin en main en infligeant à Léon
Trégor sa quatrième défaite consécutive.
Des visages fermés, une concentration extrême à l’échauffement, un coach qui appelait chaque joueuse pour les ultimes consignes. Hier soir, l’heure n’était pas à la détente sur le parquet de Coubertin. Le message était même clair surtout après la victoire de Reims face à Perpignan : vaincre ! Avec cet ultimatum sur les épaules, comment les Aplemontaises allaient-elles rentrer dans le match ? Un peu crispées, il fallait s’en douter. Caroline Misset ouvrait bien la marque mais même avec une Ljiljana Tomasevic au four et au moulin, et sûre dans ses jump-shot, Léon Trégor prenait jusqu’à six longueurs d’avance (6-12, 7e) sur le seul panier d’Amélie Pochet dans ce quart-temps. Le coup de maladresse passée, Aplemont qui donnait beaucoup en défense, vit deux tirs en force salvateurs d’Aïda Fall pour revenir sur le bon chemin (12-14, 9e), celui de l’égalisation avant le mini-repos. Sur cette belle lancée et avec une énorme défense qui emmenait Léon Trégor au bout des 24 », Mélissa Mendes et le premier tir primé de Joelly Belleka mettaient les Finistériennes dans le rouge (23-16, 13e) d’autant que Ljiljana Tomasevic à 3 points, servie par Sarah Ousfar ou encore par Aïda Fall montait l’écart à 10 longueurs (30-20, 16e). Le temps pour Franck Simon de prendre un temps mort et de réorganiser son cinq. La réponse fut immédiate ; Whitney Miguel mais surtout Amélie Pochet (6 pts d’affilée) renvoyaient le doute dansles têtes Havraises (32-29, 20e).
Piqué au vif, Aplemont qui avait repris la cadence au retour des vestiaires (38-33, 23e) se faisait cueillir par deux tirs primés de Kernevez et Gresnerova pour connaître une troisième période hyper compliquée. Certes il y eut les trois paniers au-delà de l’arc de Ljiljana Tomasevic et Mélissa Mendes, mais le LTB 29 vivait là un moment très fort, transformant tout ce qui était tenté (49-55, 30e). Et l’impensable est une nouvelle fois arrivé ! Solidaire, l’ALA se mettait en mode combat, avec au bout du compte un 11-4 des plus inespérés, soit à 4’22 du buzzer le premier avantage depuis la 24e minute (60-58). Yar Shayok égalisait. Et ce fut tout pour les Bretonnes. Mélissa Mendes (60 % à 3 pts) donnait le coup de grâce, Sarah Ousfar et Aïda Fall concrétisaient la hargne locale et cette dernière s’offrait deux contres sur Whitney Miguel et Yar Shayok pour obtenir sans contestation cette indispensable dixième victoire.
LE HAVRE : Belleka 5, Misset 2, Tomasevic 18, Nauleau 4, Fall 14, Ousfar 8, Mendes 17.
LEON TREGOR : Kernevez 8, Miguel 9, Butard 11, Stervinou 0, Shayok 4, Pochet 13, Gresnerova 15
Reims 57 – 52 Perpignan
(22-13, 10-14,16-11, 9-14)
L’Union : Superbe prestation collective hier soir du Reims Basket Féminin qui, à René Tys, a remporté un succès mérité (57-52) face à l’ogre Perpignan. Privées de Jomby, blessée à la cheville vendredi soir lors de l’ultime entraînement, les Rémoises débutaient pourtant timidement (8-11, 4e). Seulement, elles serraient leur défense et, comme par enchantement, Perpignan perdait de son adresse. Résultat: Korpivaara, Badiane et Lithard, à chaque fois via deux paniers consécutifs, signaient un terrible 12-0 (20-11, 8e)! Avance conservée à la mini-pause (22-13, 10e). Guère plus adroites, les visiteuses cherchaient le jeu intérieur mais Lithard prenait ses responsabilités (28-17, 13e). La blessure de Datchy (15e) coïncidait avec une période de flottement et d’imprécisions. Ayissi se rappelait certes aux bons souvenirs des Champenoises (30-26, 18e) mais Lithard s’employait pour conserver cinq unités d’aise à la pause (32-27). Au retour des vestiaires, les Perpignanaises trouvaient un début de solution en utilisant Bertal et Constant dans la peinture (35-35, 23e). Malgré un arbitrage tatillon, le RBF se montrait solide et efficace aux rebonds. Une aubaine puisqu’alors, Davis et Gorjeu alimentaient le tableau d’affichage (43-35, 27e) avant que Lithard ne fasse lever le public sur un bonus au buzzer (48-38). Le panier primé de Pelissou à l’entame de l’ultime période donnait également le ton (51-38, 31e) mais quelques pertes de balles et le talent de Bertal étaient autant de signes inquiétants. Reste qu’un 2+1 de l’inévitable Lithard obligeait Francois Gomez à se fendre d’un temps a 54-41 (35e). Option payante puisque ses filles, assurément piquées au vif, plantaient un 9-0 grâce notamment à cinq points de rang de Lo, qui faisait douter le public (54-50, 38e). Heureusement, un splendide mouvement dans la raquette de Badiane calmait les ardeurs adverses avec un 2+1 à la clé. Le RBF et Lithard n’avaient plus qu’à gérer.
Les réactions :
Guillaume Rassineux : «Cette victoire fait du bien d’autant que Perpignan avait retrouvé tout son effectif et que nous étions privés de Jomby. Il faut féliciter l’équipe qui est restée sur la même dynamique et qui a su faire déjouer ses adversaires. Les filles avaient vraiment envie de gagner et, défensivement, elles n’ont rien lâché.»
François Gomez : «Nous n’avons rien fait pour gagner. On n’a jamais été dans le rythme, on n’a pas défendu dans la première période et je ne parle même pas de l’adresse. Il n’y a donc pas d’excuse à trouver.»
REIMS: Lithard 16, Gorjeu 2, Korpyaara 9,Lesoudard 2, Davis 14, Pelissou 5, Badiane 9.
PERPIGNAN : Dieng 3, Datchy 3, Lo, 18, Constant 6,, Bertal 12 puis Okou 6, Ayissi 4.
Charnay 77 – 84 Calais
(21-23, 23-16, 21-15, 12-30)
Les supporters charnaysiens n’en sont sans doute pas encore revenus. Comment peut-on en effet perdre un match que l’on a mené de 20 pts à 13 minutes du buzzer ? En effet, face à l’avant-dernier du championnat, Calais a bien failli trébucher,mais porté par une Aurélie Cibert étincelante (29 pts), le COB s est finalement imposé 77-84.
La Voix du Nord:Dès l’entame de match, les visiteuses faisaient logiquement la course en tête (5-13, 4e). Et si Aurélie Cibert était étincelante (29 pts au total), les Bourguignonnes réussissaient à rivaliser les yeux dans les yeux, Julie Legoupil lui répliquant à merveille (12-13, 7epuis 21-23, 10e). Mieux, Charnay prenait l’ascendant dès le début du second quart-temps grâce à son adresse extérieure (25-23, 12e).S’en suivait alors un mano à mano entre des Nordistes un peu empruntées mais efficaces, et des locales qui croyaient plus que jamais en leurs chances de succès. Si les Charnaysiennes atteignaient la pause avec un léger avantage (44-39, 20e), celles-ci continuaient à prendre confiance (51-41, 23e). C’est même un véritable raz de marée qui s’abattait sur Calais, étant alors mené de 20 pts (63-43, 27e). Incroyable! Bien cadenassée jusqu’alors, Tiffany Clarke profitait des rares largesses de la défense bourguignonne pour redonner de l’espoir à son équipe avant d’attaquer l’ultime quart-temps (65-54, 40e). Euphorique quelques minutes plus tôt, Charnay perdait alors de sa superbe face à la défense de zone adverse. Et même si Bertal et Legoupil maintenaient leur équipe à flot (68-58, 42e), Calais, de plus en plus menaçant, effaçait un à un ses 20 pts de retard. Avec pour conséquence de repasser devant (68-69, 35e). Calais n’a finalement fait que trembler. Pour un succès que Charnay lui a un peu offert en craquant mentalement au fil des minutes.
CHARNAY : Legoupil 26, Bertal 17, Belleville 9, Decker 8, Diallo 6, Rajecka 6, Aulnette 5
CALAIS : Cibert 29, Clarke 19, Mbuyamba-Tshimanga 12, Fouasseau 7, Sissoko 6, Sbahi 6, Allen 4, Arnaud 1
Limoges 69 – 53 Centre Fédéral
(19-9, 18-16, 19-12, 13-16)
Après avoir mis du temps à mettre la machine en route, le LABC a disposé sans difficulté aucune du Centre Fédéral. En faisant tourner son effectif, Maxime Bézin a offert une nouvelle victoire à son public à la salle «Mu». Deux quart-temps pour se mettre en route, un troisième où Mélanie Devaux met son équipe à l’abri et un dernier où Maxime Bézin fait tourner son effectif : voilà encore une belle soirée pour le Limoges ABC. Limoges lança son match par les drives de la fougueuse Cyrielle Recoura. Mélanie Devaux s’y colla également et Limoges se constitua un petit pécule. Une avance due à la maladresse du Centre Fédéral, incapable de rentrer ses shoots ouverts et de bonifier ses rebonds offensifs. Du coup, au bout de dix minutes, le LABC possédait dix points d’avance sans avoir trop forcer… Il décida d’augmenter un peu ses efforts et comme par enchantement tout se décanta. Manon Morel puis Tiphaine Mélois firent exploser la zone adverse en dégainant à trois points, Brooklyn Pope décida de montrer le bout de son nez et le LABC prit quinze points d’avance (32-17, 17e). Cela n’empêcha pas Maxime Bézin de prendre un temps mort, gêné de voir sa défense laisser de trop nombreux rebonds. À la mi-temps, le Centre Fédéral était déjà à 25 prises alors que le LABC devait se contenter de « seulement » 14 rebonds. Heureusement, il avait intercepté 8 ballons, l’Insep avait égaré 10 balles et cela se chiffrait à + 12 au tableau d’affichage (37-25, 20e). Seulement, face à des jeunes adversaires en formation, Limoges n’avait pas donné l’occasion à la Municipale de s’enflammer. Il décida de l’embraser au retour des vestiaires grâce à Mélanie Devaux. En tant que future grande, l’arrière se chargea de la démonstration en faisant mouche à deux reprises derrière l’arc (45-27, 22e). Puis, elle se fit un malin plaisir à provoquer des fautes et à, elle seule ou presque, la Limougeaude propulsa son équipe à 22 longueurs (52-30, 23e). Maimouna Ba tenta bien de réveiller son équipe mais la partie était déjà pliée (52-34, 25e). Fort de ce pécule, Maxime Bézin se permit le luxe de faire tourner son équipe. Clarisse Berranger, habituelle travailleuse de l’ombre, en profita pour se mettre en évidence. Et LABC termina la rencontre avec ses espoirs Degrelle, Garuet et Chastagnol sur le terrain. Encore une belle soirée pour le LABC.
LIMOGES :Devaux 21, Recoura 12,Sinico 5, Berranger 8, Pope 9,Mélois 9, Morel 5,
CFBB:Bienvenu 2, Milapie 4, Clanet 8, Bankole 8, Lenglet 2, Blatrie 3, Ba 15, Cirgue 8, Dorby 3
Pays d’Aix- Dunkerque
(20-10, 20-15, 11-12, 21-8)
La Provence : Les Aixoises n’ont pas attendu trop longtemps pour marquer de leur empreinte cette rencontre. Un début de match fracassant où le PABA prenait le large pour infliger un 8-0 sous les coups de patte d’une Viviane Adjutor efficace (10-4) puis un 6-0 derrière. Landry gardait Dunkerqueà 12 longueurs (18-6 puis 20-8). Les Nordistes ne trouvaient plus la cible. Le calvaire se poursuivait pour les visiteuses, incapables de contre carrer cette furia provençale (27-15 puis 35-17) sur un tir extérieur de Cuomo. Avec 26 % de réussite aux shoots contre 59 pour le PABA,Dunkerque payait très cher son manque d’efficacité. Karr trouvait enfin la cible à 3 pts, le premier après 6 tentatives des filles de Sébastien Devos. Mais les Nordistes repartaient tout de même aux vestiaires avec les valises pleines (40-25).
Même scénario pour la suite. Le trio infernal Landry-Adjutor, Cuomo ne lâchait pas son emprise (49-31).Dunkerque était mangé dans le jeu intérieur (24 pts contre 12 ) et perdait trop de ballon pour prétendre revenir dans la course. 51-37 avant la dernière période, il fallait un miracle pour empêcher le PABA de s’imposer. Surtout que les Aixois mettaient une dernière couche dès l’entame de cette ultime période. Un panier primé de Dinga Nbomi et deux shoots intérieurs de Bousbaa repoussaient Dunkerque de nouveau à 21 longueurs (58-37) et même 27 (64-37).
Les Nordistes baissaient définitivement les bras pour finalement s’incliner lourdement sur un ultime panier de la joueuse du match Manon Cuomo (72-45).
PABA: Dinga M’Bomi (8), Dubois (2), Bousbaa (2), Barthélémy (6), Landry (22), Cuomo (19), Adjutor (11), Coste, M’Baye (2).
Dunkerque: Pierre-Joseph (9), Bal (2), Durand (9), Faurez (2), Desprez, Viale (2), Urien (2),Karr (11), Uro Nilie (8).
La Roche 80 – 48 Pau
(23-18, 25-14, 19-5, 13-11)
Ouest France : Il fallait une victoire aux Yonnaises pour valider le billet au Final Four. Le RVBC a réussi une démonstration. Du grand art !
Les Yonnaises du RVBC seront donc, le 17 mai prochain, au Final Four, la phase finale à 4 où sera attribué le deuxième billet d’accession en Ligue et attribué le titre de champion de France de L2F. Comme en 2011. En signant un onzième succès en autant de matches à domicile hier soir face à l’équipe qu’elle retrouvera sans doute… en 1/2 finale, les Vendéennes ont validé leur ticket pour ce qui était leur objectif de la saison.
Et ce succès a été éclatant ! 80-48, on pensait rêver en observant le tableau d’affichage au terme des 40 minutes. Un score énorme face à un ténor de la division. Pour signer ce chef-d’oeuvre, les Vendéennes se sont appuyées sur un ingrédient essentiel : une défense de fer. 31-22 aux rebonds défensifs, 8 contres, 18 balles paloises perdues. Le coffre-fort était yonnais hier soir. En revanche, c’était portes ouvertes à Pau… Une aubaine pour une Aminata Diop de feu (10 points à 83 % de réussite en 14 minutes) qui permettait au RVBC de prendre l’avantage. Longtemps à +6, le score allait inexorablement enfler en faveur des Yonnaises : à +9 (16-7), mais, surtout à +12 et même à + 16 (34-18) au milieu d’un deuxième quart explosif. Les Béarnaises tentaient de contenir les assauts des Yonnaises (23-40 puis 28-40), mais Johanna Tayeau dégainait deux tirs primés qui faisaient exulter son coach (46-28, 19′) juste avant la pause, atteinte à +16 pour des locales sur leur nuage après avoir frappé un si grand coup. Corroboré par les chiffres : 65-27 à l’évaluation à la mi-temps, 64 % d’adresse contre 41 %… L’affront du match aller (défaite vendéenne de 18 points) était levé. Et le cauchemar allait commencer pourPau. Car c’était avec la même intensité que les partenaires d’une Kubatova en patronne reprenaient les opérations en deuxième période : +24, +30 et 19-5 pour les Vendéennes dans le seul troisième quart-temps :la domination était écrasante. Le match au sommet tournait à la démonstration pour les Vendéennes, auteurs de leur meilleure sortie de la saison. Où le 21-0 réussi entre la fin du troisième et le début du quatrième démontrait la qualité de l’effectif maison où Fournier et Duval, notamment, apportaient leur contribution. Il reste 4 matches aux Yonnaises pour boucler leur saison régulière. Dont 2 à domicile contre Perpignan, candidat à la 4eplace qualificative et Calais, leader incontournable et qui devrait accueillir la phase finale. Pour le RVBC, elle a déjà commencé…
Les réactions :
Emmanuel Body: « Notre performance est surtout défensive : les filles ont été énormes dans ce domaine. Nous avons très bien alterné les 2-3 systèmes que nous avions spécifiquement travaillés et prévus pour ce match. Peu à peu, on a fait sortir Pau de la partie. Puis on a dominé dans tous les domaines, y compris celui de l’engagement physique. Et face à cet adversaire, c’était la clé. On doit tenir ce rythme et cette intensité jusqu’au bout. Les filles avaient à coeur de se racheter du match aller et de la claque reçue à Dunkerque la semaine dernière (défaite 97-69). J’avais dit aux filles de se mettre en mode play-offs : elles l’ont fait. Maintenant, on veut faire carton plein à domicile pour préparer au mieux ce rendez-vous final. »
Aurélie Lopez : « Nous sommes à 40 kilomètres de la mer, mais nous avons pris une énorme vague ! On a très mal commencé, en reculant et en subissant. Il y avait un air de vengeance chez nos adversaires par rapport au match aller et nous n’avons pas su le contrer. On a pris une leçon, une bonne claque : ça doit être un mal pour un bien. Maintenant, nous aussi nous sommes très bien parties pour être au Final Four. Et on donne rendez-vous là-bas à La Roche(les 1/2 finales opposent le 1erau 4eet le 2eau 3e: donc sans doute La Roche à Pau-Orthez N.D.L.R). Il y a 1-1, balle au centre… On sera, sans doute, cette fois au complet(Pau était privé de sa meneuse titulaire hier soir N.D.L.R.)Nous n’allons pas renier ce que nous avons fait jusque-là, nous sommes toujours là. Cette gifle va nous permettre de nous remettre en question. »
LA ROCHE : Pavageau 2, Bouzenna 3, Mukoko 4, Ouerghi 4, Fournier 11, Duval 10, Kubatova 12, Tayeau 20, Traoré 2, Diop 12.
PAU: Borde 6, Boykin 5, Gueye 12, Arfelis 4, Bosch 8, Dia 9, Vidal 2, Chrzanowski 2.
Strasbourg 68 – 67 Chartres
(26-12, 6-16, 19-23, 17-16)
L’entame est à l’image du match. Fou! Un panier de Dambach auquel Ciss répond du tac au tac, puis c’est la capitaine illkirchoise, Schmitt, qui s’écroule à la suite d’un contact et qui mettra plusieurs minutes avant de revenir sur le parquet. Mieux organisées et plus agressives, les Illkirchoises prennent le large en passant un 15-4 aux Chartraines. Une performance à mettre notamment au crédit de Kadila, qui, avec huit points, fait le job en l’absence de Schmitt. En face, les visiteuses voient double (26-12, 10e’). Chartres revient transformé. Bousculée, la SIG, qui ne trouve plus le panier, n’arrive pas plus à contrer les assauts d’une équipe qui mise tout sur les exploits individuels. Les visiteuses en profitent pour placer un 0-10 avec notamment un primé d’une Cheron en verve (26-22, 14e’). Un dernier panier dans un trou de souris de Nsoki permet à la SIG de garder la tête hors de l’eau (32-28, 20e’) mais tout reste à faire. À la reprise, les Chartraines n’ont rien perdu de leur agressivité et entament avec une interception et un panier de Bacconnier pour revenir à 2 points (32-30, 20e’). Les filles font l’essuie-glace d’un côté à l’autre du terrain et se rendent coup pour coup. Alors que la SIG, très à l’aise dans ce genre de jeu, s’envole, avec un primé de Bourdin (49-39, 24e’), un temps mort chartrain vient casser la dynamique locale. La SIG échoue ensuite sur une bonne défense d’une équipe chartraine qui trouve des paniers par Cheron puis Gauthier sur une perte de balle locale au buzzer (51-51, 30e’). Le dernier acte est haletant. Chartres prend cinq longueurs d’avance par Lemaire et Cheron mais Fischbach et Kadila rééquilibrent les débats (57-56, 34e’). Bourdin ne tremble pas au moment du primé et Schmitt, dos au panier, porte l’écart à trois longueurs pour les locales dans une salle surchauffée (62-59, 36e’). C’est ensuite au tour de Rosche et Nsoki de se livrer l’un des derniers duels de shooteuses avant que Gauthier n’inscrive le panier visiteur du 68-67. Il reste alors 20 secondes de possession pour la SIG qui perd bêtement la balle sur une mauvaise passe de Bourdin. Chartres à la balle de la mort. Gauthier effectue une passe hasardeuse à Cheron, démarquée sur la ligne des trois points, qui s’arrache pour attraper le cuir mais s’écroule et doit être évacuée vers le banc sur une jambe. La SIG peut exulter. La défaite interdite est passée très près!
SIG : Bourdin (15), Dambach (9), Fischbach (6), Nsoki (14), Schmitt (8), Pfister, Mauler, Kadila (14), Voynet (2).
AB Chartres : Gonzalez, Lemaire (4), Mendy (9), Ciss (4), Rosché (10), Bacconnier (4), Gauthier (15), Chéron (21), Diarra, Eustache.