La presse relaie l’information : les joueuses et le staff technique du NRB n’ont pas touché leur salaire du mois dernier. Le club de Nantes-Rezé serait en très grande difficulté financière ?
Après Perpignan ou encore Lyon, il semblerait que c’est au tour du club féminin de Nantes-Rezé d’être dans une situation financière compliqué. Ladyhoop l’avait annoncé il y a quelques jours. Ouest-France annonçait hier que les joueuses et le staff n’ont pas été payé le mois dernier. Les tensions entre le Président Thierry Frère et le coach Emmanuel Coeuret s’aggravent.
Dans un article de Ouest-France paru aujourd’hui (21/03/2014), Emmanuel Coeuret, coach du NRB, s’est exprimé sur la situation :
« On ne sait pas où l’on va. Au-delà des salaires qui ne sont pas versés, on se pose plein de questions. Combien de temps ça va durer ? Est-ce que le club est en péril ? Qu’est-ce qu’on va devenir ? Personnellement, j’ai déjà connu cette situation à Clermont. Ce n’est pas simple de gérer le groupe en ce moment. On se sent tous prisonniers de cette situation. On continue à faire le job. On le doit aux sponsors, aux bénévoles et au public. On a de la chance que les joueuses acceptent de continuer dans ces conditions. Le président est venu seulement avant-hier nous expliquer ce qu’il avait l’intention de faire pour nous sortir de là. »
Dans ce même article de Ouest-France, le président Thierry Frère s’est voulu très rassurant :
« C’est une tempête dans un verre d’eau. Un épiphénomène. On a du retard dans le règlement des salaires. On le sait. Mais on a trouvé des solutions et les problèmes vont être réglés en début de semaine prochaine. Il n’y a pas de retards au niveau des impôts ni de l’URSSAF… Le club est ultra-sain et on va finir la saison. Je sais que ce n’est pas agréable pour les salariés et j’en suis le premier désolé. »
Selon nos sources, le scepticisme est bien présent au sein du staff, « les difficultés semblent insurmontables et le club n’a plus d’argent du tout. Il semblerait qu’à moins d’une intervention extérieure, le club va droit vers le dépôt de bilan. «
En début de saison, une situation similaire était avait vu le jour mais suite aux départ de Shamela Hampton et Chantelle Handy, deux des plus gros salaires, la situation s’était régulée.
Une situation pas facile à vivre pour le staff comme pour les joueuses alors que le championnat n’est pas encore terminé. L’avenir du club (staff, joueuses, sponsors mais aussi le centre de formation) serait totalement incertain.
Selon les sources et les avis, la situation serait plus ou moins grave. Affaire à suivre.