C’est probablement pour demain, c’est du moins ce que révèle le quotidien l’Equipe dans son édition du jour. Les tractations entre le Paris-Levallois et le PSG, propriété de QSI (Quatar Sports Investments) se seraient accélérées ces dernières semaines.
On parle d’une entrée au capital dans Paris-Levallois, sans changement de nom, en attendant la fin de la rénovation de Bercy prévue pour 2015, qui fixerait les moyens du club à minimum 10 millions d’euros, et qui propulserait directement le club en Euroligue, sur invitation. Jordi Bertomeu, président de l’Euroligue, avait laissé entendre qu’il pouvait donner des garanties. Selon le quotidien, un deuxième scénario est envisageable également : la vente totale ou partielle du club au PSG pour « agrandir sa surface omnisports » à l’instar du FC Barcelone dont les infrastructures du football, du handball et du basketball (Palau Blaugrana) sont regroupées sur le site du Camp Nou.
Paris a besoin d’une vitrine
Tout laisse à penser que l’arrivée du PSG dans le basket est imminente, à la manière de ce qui s’est passé pour le Hand qui fonctionne avec le plus gros budget d’Europe (13,3 mm d’euros). Actuellement quatrième de la Pro A, le Paris-Levallois Basket ne doit pas se rater et compte sur un gros résultat en playoffs pour être européen dès la saison prochaine. Une accession à l’Europe serait une porte entrouverte dans laquelle QSI pourrait s’engouffrer très vite et procéder à la métamorphose du club tant attendue par le basket français et la club de la capitale.
En conservant, le coach Gregor Beugnot, les joueurs déjà présents dans l’effectif et sous contrat (Landing Sané, Maleye Ndoye, Nicolas Lang) en en retenant d’autres (Blake Schilb, Andrew Albicy, Hervé Touré), Paris dispose déjà d’une ossature solide. L’apport des qataris aiderait le club à recruter des valeurs sûres estampillées NBA ou Euroligue, on pense forcément aux français : Yakhouba Diawara libre, Nando De Colo dont le contrat se termine à la fin de la saison avec Toronto, Mickaël Gelabale expatrié en Russie ou encore Ali Traoré parti au Liban.
Mais aussi des gros poissons Euroligue en mal de temps de jeu ou des jeunes joueurs non drafté par la NBA en juin prochain, une draft dont le niveau annoncé risque d’être très élevé, ce qui pourrait permettre aux équipes européennes de réaliser quelques bons coups sur le marché. De plus, avec la probable nomination de Jacques Monclar (déjà présent au sein du Paris-Levallois et consultant sur BeinSports, la chaine qatarie) à la présidence, si le deal se conclut, le recrutement de ces grands joueurs serait d’autant plus facilité.
Le « Grand Paris » est en passe de devenir réalité, les négociations se poursuivent toujours et tout le basket français est tenu en haleine pour savoir si oui ou non nous pourrons rejoindre la cours des « grands ». Un changement de dimension dont notre sport a sérieusement besoin et mérite amplement.