Ils nous parlent basket : Joseph Gomis

Meneur expérimenté du CSP Limoges et ancien international français, Joseph Gomis a accepté de répondre à nos questions.

Joseph Gomis sous les couleurs de Limoges (photo: limogescsp.com)
Joseph Gomis sous les couleurs de Limoges (photo: limogescsp.com)

Présentation :

Parlons Basket : Peux-tu te présenter rapidement et décrire ton parcours à nos internautes ?

Jospeh Gomis :  Je m’appelle Joseph Gomis, je suis né à Evreux, j’ai fait mes premiers pas là-bas, toute les catégories. . Avant ça j’ai fait le Pôle Espoir à Rouen à l’âge de 13-14 après j‘ai eu l’opportunité de rentrer au centre de formation d’Evreux, là où j’ai commencé en pro. Puis je suis parti à Nancy, de Nancy, je suis ensuite parti 8 ans en Espagne ou j’ai joué dans 3 équipes différentes. De l’Espagne je suis parti en Belgique une année et enfin ça fait trois ans que je suis revenu ici. 

PB : Comment as-tu découvert le basket, et à quel âge ?

JG : Grâce à un Américain qui venait donner des cours de basket le mercredi aux enfants des quartiers d’Evreux. J’y suis allé une fois, j’ai adoré et je me suis inscrit. C’est donc comme cela que j’ai découvert le basket. 

PB : Nous savons que tu es meneur, mais peux-tu décrire un peu plus ton style ton jeu ?

JG : Je suis en fin de carrière, moi on me définissait plutôt comme un arrière dans un corps de meneur. J’aime ces deux positions, j’aime défendre, j’aime attaquer aussi, percuter, passer.
J’ai joué mes bonnes années en tant que numéro 1 en Espagne mais c’est vrai que je peux jouer les deux positions et d’ailleurs je trouve que c’est un atout de pouvoir jouer 2 positions sur un terrain. Maintenant, vu que je suis plus âgé je joue plus 1 que quand j’étais plus jeune où j’avais plus d’énergie et donc où je pouvais alterner sur les postes d’arrière.

PB : Tu es plus près de ta fin de carrière que du début, est-ce que tu as pensé un peu à ta reconversion ? 

JG : Tu y penses forcément. J’ai une famille et on se doit toujours d’anticiper. Je pense que je vais rester dans le basket parce que c’est ce que je connais depuis pas mal de temps et je pense que j’ai beaucoup à redonner de ce qu’on m’a apprit. J’ai pas mal d’idées, je vais pas les dévoiler mais je pense rester dans le basket.

Questions d’actualités :

PB : Tu as connus plusieurs championnats, lequel pour toi est le plus relevé ?

JG : Le championnat espagnol est très relevé, même si le championnat français est très bon aussi. Après j’en ai vraiment connu que deux mais le fait aussi de pouvoir jouer en équipe national te permet de pouvoir comparer aussi les différences de niveau mais c’est vrai que le championnat espagnol est très relevé car il y a beaucoup plus d’équipes compétitives qu’en France même si je pense que le championnat français le rattrape petit à petit.

PB : Tu vis une saison un peu compliquée à cause de ta suspension, comment as-tu vécu ça?

JG : C’était difficile dans le sens où tu es contrains à un arrêt forcé pendant x temps. J’en ai profité pour me faire opérer de la cheville donc je pensais pas que j’allais mettre autant de temps à me remettre mais c’est vrai que maintenant j’essaye d’aller de l’avant, j’essaye de pas y penser mais c’est vraiment compliqué à gérer. C’est aussi difficile après dans le groupe, trouver ta place dans un groupe qui fonctionne c’est pas facile. C’est un tout en fait. 

PB : L’arrivée de Johan Petro dans l’équipe peut être un gros plus, qu’est-ce que tu penses qu’il peut apporter ?

JG : Je pense qu’il peut nous apporter cette alternance qui nous fait défaut actuellement au niveau de l’intérieur. Permettre de faire souffler nos extérieurs et avoir donc cette alternance qui doit nous permettre d’être au meilleur niveau et de pas être trop souvent être appuyé sur les extérieurs. Il va nous donner ce point de fixation et cette détermination en défense aussi, cette dissuasion parce qu’il est vraiment très grand. Il va évidemment nous apporter cette expérience qu’il a acquit durant sa très riche carrière. 

PB : Vous vous êtes fait éliminer en quart de finales à la Leaders Cup, je suppose que vous aviez de plus grandes ambitions pour cette compétition ?

JG : Ouais surtout que cela s’est joué à pas grand chose donc on  a beaucoup de regrets par rapport à cela, maintenant en tant que professionnel on se dois de réagir, d’oublier, d’apprendre de nos erreurs et de rebondir.

Le Limoges CSP à l'arrivée à Disney (photo : Disneyland Paris)
Le Limoges CSP devant le château à Disney (photo : Disneyland Paris)

PB : Vous vous êtes fait éliminés par le Mans le vainqueur, alors est-ce vous considérez ça comme une excuse?

JG : Non pas du tout, chaque match est différent. Ils méritent aussi mais nous c’est vrai qu’on a pas mal de regrets par rapport à ce match là.

Quel est ? :

PB : Quel est ton idole ?

JG : J’aimais beaucoup Kevin Johnson à l’époque. Quand j’étais jeune je regardais beaucoup ces joueurs américains au travers desquels tu essaye de t’identifier, dont tu aimes bien le jeu et c’est ce joueur là que j’aimais beaucoup. 

PB :  Le coach à remercier ?

JG : Antoine Pisan, mon coach au pôle espoir il m’a fait un peu découvrir le basket mais sinon après je remercie tous les coachs pour lesquels j’ai pu jouer. Mais si je devais en choisir un, ce serait lui.

PB : L’adversaire le pire à jouer ?

JG : C’est une bonne question… Juan Carlos Navarro (FC Barcelone) est un joueur très difficile à défendre, après il y a beaucoup de joueurs, cela dépend aussi du profil mais avec lui tu te doit d’être  constamment attentif.  

Juan Carlos Navarro, meneur du FC Barcelone (basketexpress.net)
Juan Carlos Navarro, meneur du FC Barcelone (basketexpress.net)

PB : Ton rituel d’avant match ?

JG : Non pas forcément.

PB : Ton match référence ?

JG : Je ne suis pas trop dans les performances individuelles, moi je me souviens plus des titres gagnés après les performances individuelles je me souviens pas vraiment.

PB : Ton pire et ton meilleur souvenir en tant que basketteur ?

JG : Le pire souvenir c’est quand tu perd en fait. Je me rappelle avoir perdu la finale au championnat d’Europe quand j’étais jeune. 
Ensuite le meilleur et bien c’est quand tu gagne. La coupe Korac avec Nancy reste un grand souvenir, la montée avec Limoges reste aussi un grand souvenir.

PB : Ta musique du moment ?

JG : J’aime bien We made it de Drake, en ce moment j’écoute ça. 

PB : Ton plat préféré ?

JG : C’est un plat africain, le Tiep bou dienn.

PB : Ton film préféré ?

JG : J’aime bien la majorité des films de Denzel Washington, c’est mon acteur préféré. Je peux pas m’arrêter sur un film, j’adore ces films. 

PB : Michael Jordan ou LeBron James ?

JG : Jordan ! 

PB : Et pour finir quel serait ton cinq idéal ?

JG : Je mettrais alors… Iverson, Jordan, LeBron James, ensuite en 4 et 5 elle est là la question… En 5 je mettrais Olajuwon et en 4 je sais pas je mettrais peut-être Duncan… 

L’équipe Parlons Basket remercie chaleureusement Joseph Gomis pour avoir accepté de répondre à nos questions !

Interview réalisé par Parlons Basket le jeudi 26/02/2014 (téléphone).

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